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E-tourisme

Le tourisme veut profiter de la folie Pokémon Go


Publié le : 21.07.2016 I Dernière Mise à jour : 21.07.2016
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L'office de Tourisme de Rouen tient à jour une carte de Pokémons présents en ville. I Crédit photo

Face à l'engouement pour le nouveau jeu Pokémon Go, certains professionnels du tourisme tentent de surfer sur le phénomène.

Quelques semaines seulement après sa sortie aux Etats-Unis, en Australie et en Nouvelle-Zélande, Pokémon Go est en train de gagner toute la planète.

Ce nouveau jeu sur smartphone, lancé par Nintendo, exploite le principe de la réalité augmentée : le joueur promène son téléphone autour de lui et voit des personnages virtuels s'incruster dans l'environnement réel.

Pokémon Go est aujourd'hui l'application la plus téléchargée et le phénomène intéresse de plus en plus l'industrie du tourisme, bien décidée à en tirer parti.

Le spécialiste du CRM hôtelier Ryan Solutions vient ainsi de publier une étude qui affirme que 9,2% des 5 000 hôtels étudiés ont fait référence à Pokémon Go sur leur compte Twitter. L'hôtel Omni de Nashville insiste par exemple sur la présence d'une station de rechargement pour ses personnages directement dans l'hôtel. Un argument décisif pour attirer les clients joueurs !

Hotels.com et Trivago y sont eux aussi allés de leurs tweets ciblés. Mieux, nombre de joueurs font d'eux-mêmes la promotion des hôtels dans lesquels ils ont trouvé des personnages.

Les offices de tourisme partent à la chasse aux Pokémons

Et les autres acteurs de l'industrie du tourisme commencent à s'y mettre, à l'image des OT de Montréal, d'Atlanta, de Houston, de San Francisco ou d'Anaheim, qui ont chacun édité des guides pour partir à la chasse aux Pokémons. Des musées comme le Philadelphia Museum of Art et le British Museum multiplient eux aussi les tweets sur le sujet.

En France, la tour Eiffel et le musée du Louvre devraient profiter de la présence de personnages, pendant que l'OT de Rouen a lancé un recensement des Pokémons présents dans la ville. "Rouen accueille déjà des "Miaouss" rue du Gros-Horloge, des "Carapuce" dans le square Verdrel, des "Roucool" près du centre commercial Saint-Sever, ou encore des "Lippoutous" sur les quais de Seine", peut-on lire sur le site de l'OT, qui invite les joueurs à "découvrir Rouen autrement".

D'autres lieux se montrent en revanche bien moins enthousiastes : c'est le cas de l'ancien camp nazi d'Auschwitz et du musée de l'Holocauste de Washington, transformés malgré eux en terrains de jeu. Les deux institutions ont demandé à Niantic, qui développe Pokémon Go, de les déréférencer au plus vite en supprimant leur géolocalisation…

Didier Forray

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