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Brexit : ce que les professionnels du tourisme en pensent


Publié le : 24.06.2016 I Dernière Mise à jour : 02.01.2018
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I Crédit photo L'Europe passe de 28 pays à 27 ©DR

Au lendemain du choc du vote pro-Brexit des Anglais, les réactions de personnalités et d'entreprises du secteur.

VisitBritain (office de tourisme de la Grande-Bretagne) : 

Voici la réaction officielle transmise par le bureau en France et traduite de l'anglais : "Nous réservons un accueil chaleureux à nos nombreux visiteurs européens. Nous anticipons une belle saison estivale et poursuivons la mise en œuvre de notre campagne "#OMGB - Grande-Bretagne, Terre d’Instants Inoubliables" afin d’inciter nos visiteurs étrangers à réserver un séjour et à venir découvrir la Grande-Bretagne. C’est un bel été pour aller en Grande-Bretagne."

Jean-Pierre Mas, Président des Entreprises du Voyage (ex-Snav) :

"Dans un premier temps, le Brexit va rendre plus abordables les voyages des Français au Royaume-Uni, en raison de la dépréciation  de la Livre. En revanche, les Britanniques paieront plus cher leurs vacances en France et en Europe. La Grande-Bretagne ne faisait pas partie de l'espace Schengen, et je ne crois pas à l'instauration d'un visa. La circulation des personnes ne sera pas touchée par le Brexit. Quand on voit le trafic des trains Eurostars au quotidien, il faudrait mettre en place des machines à délivrer des visas !"


Jean-François Rial, Pdg de Voyageurs du Monde :

"L'Europe d'aujourd'hui appartient aux plus riches et aux plus puissants lobbys privés car elle est si complexe qu'il faut beaucoup d'argent pour comprendre et pour influencer (les décisions, ndlr). Ainsi Google et Mosanto décident. Ce que nous avons vécu par exemple sur la nouvelle réglementation des packages touristiques est de ce point de vue édifiant. De façon générale, des petits politiciens sans scrupule et sans vision comme Cameron utilisent l'Europe à des fins politiciennes en se fichant éperdument de l'intérêt général. Je crois que Hollande ou Sarkozy auraient pu faire la même chose si cela avait été dans leur interêt politicien. Au secours que Churchill et De Gaulle reviennent ! C'est une honte pour ce projet qui était génial."

Jean-Pierre Nadir, Président-fondateur d'EasyVoyage :

"Au-delà de l’émotion légitime générée par un vote de rejet très fort de l’adhésion à l’union européenne du Royaume-Uni, je suis persuadé que non seulement le UK restera un et indivisible et que de plus nos amis Britannique vont rester dans l’Europe ! Sans voir en Boris Johnson un nouveau Churchill cet europhile convaincu qui tactiquement a appelé à voter pour le non va désormais œuvrer pour refondre (avec l’Allemagne beaucoup et la France un peu…) notre modèle européen et à défaut de le réenchanter au moins va s’employer à le faire marcher… Cet événement va nous obliger à avancer à marche forcée vers une Europe plus pragmatique que bureaucratique, plus humaine que technocratique en un mot une Europe au service des peuples avec de la vision, de la raison, des explications et donc davantage de compréhension."

Michel-Yves Labbé, Fondateur de Départ Demain : 

"Le degré zéro de la politique ou comment Cameron a transformé un problème interne à son parti en un problème mondial. Et comment Boris Johnson, ex-maire de Londres qui profite tant de l'Europe, se retrouve dans le camp du Brexit par seule ambition personnelle. On se plaint des politiciens français, les Anglais sont pires. C'est De Gaulle qui doit se marrer dans sa tombe."

Carolyn Mc Call, Directrice générale d'easyJet :

"Nous croyons en la force de notre business model et en notre capacité à mener notre stratégie avec succès et à générer des bénéfices. Nous avons adressé ce jour une lettre au gouvernement du Royaume-Uni ainsi qu’à la Commission Européenne afin de leur demander de faire du maintien du Royaume-Uni dans le marché unique du transport aérien européen une priorité, étant donné l’importance de cette question pour le commerce et les
consommateurs."

David Scowsill, Président & CEO WTTC (World Travel & Tourisme Council) :

“Nous entrons dans une période d'incertitude qui, à n'en pas douter, mettra les entreprises du tourisme et du voyage sous pression. Cependant, nous savons que le secteur est résilient et nous nous attendons à ce que les activités affaires et loisirs feront face à ces défis."

A noter également que Brittany Ferries, contacté par Tour Hebdo, n'a pas souhaité s'exprimer. Le Seto, Gaeland Ashling, et l'Office de Tourisme d'Irlande n'avaient pas donné suite à nos sollicitations à cette heure.

Autres réactions via l'AFP :

Air France : "Le Brexit n'aura pas d'impact opérationnel à court terme : le groupe n'a pas d'exposition financière directe au Royaume-Uni, en dehors de ses ventes sur le marché britannique libellées en livre". "A moyen terme, l'impact dans le secteur aérien dépendra des conditions de sortie" négociées entre la Grande-Bretagne et l'Europe.

IAG (British Airways et Iberia) : IAG a abaissé ses perspectives financières prévoyant que son bénéfice opérationnel n'augmenterait pas "autant qu'en 2015".

Eurotunnel : "L'issue du référendum ne devrait pas affecter les activités de la concession du tunnel sous la Manche et Eurotunnel maintient ses objectifs."

Eurostar : "Il n'y a aucun changement concernant la sécurité ou l'immigration."

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