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Transport

aérien - Crash d'Egyptair en Méditerranée : ce que l'on sait


Publié le : 19.05.2016 I Dernière Mise à jour : 19.05.2016
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I Crédit photo Le site FlightRadar montre la trajectoire interrompue du vol MS804 qui a quitté Paris vers 23h mercredi soir.

Tour Hebdo fait le point sur la disparition du vol Paris-Le Caire d'EgyptAir en Méditerranée. Les autorités égyptiennes estiment qu'un acte terroriste est plus probable qu'une défaillance technique.

L'avion de la compagnie EgyptAir qui s'est crashé la nuit dernière au large de l'île grecque de Karpathos est loin d'avoir révélé tous ses secrets, même si des débris de l'appareil ont déjà été localisés.

Parti de Paris à 23 h09 (heure locale) à destination du Caire, il a disparu des radars dans la nuit. Les contrôleurs aériens ont perdu le contact avec l'appareil vers 2h45, soit un peu plus d’une demi-heure avant l’atterrissage prévu au Caire. 

Le MS804 était à la limite des espaces aériens grec et égyptien et volait à une altitude de 11 000 mètres, une situation normale en vitesse de croisière. Il devait quitter ce niveau de croisière et amorcer la phase de descente puis d'approche vers l’aéroport. 

L''Airbus A320 transportait 66 personnes : 55 passagers (dont 15 Français), 7 membres de l'équipage et 3 agents de sécurité qui accompagnent systématiquement les vols Egyptair. L’A320, équipé de moteur IAE (Rolls Royce), immatriculé SU-GCC (msn 2088), avait été livré neuf à EgyptAir en novembre 2003 et avait accumulé environ 48 000 heures de vol.

Aucun problème n’avait été signalé par les pilotes lors du dernier contact radio avec le centre de contrôle grec, trois minutes avant de disparaître.

L'avion s'est abimé entre Rhodes et la Crète

Les recherches se sont concentrées dans le sud-est de la mer Égée au large de l'île grecque de Karpathos, entre Rhodes et la Crète, où les radars ont perdu la trace de l'avion, comme l'indique le site FlightRadar, qui suit la trajectoire des vols commerciaux en temps réel. Il semble que ce soit dans l’espace maritime égyptien, une information importante car cela conditionnera la désignation du pays chargé de l’enquête, Égypte ou Grèce.

Deux débris ont été identifiés par des avions de recherche grecs. Les fonds en mer Égée peuvent atteindre 2 500 mètres, ce qui va compliquer la récupération des deux enregistreurs de vol.

Pour protéger sa réputation et indirectement son tourisme, l’Égypte renâcle souvent à reconnaître les vraies causes des accidents aériens si cela met en cause son administration de l’aviation civile, ses compagnies aériennes ou des pilotes.

Mais pour la première fois, le ministre de l’aviation civile égyptien admet qu’ "un acte terroriste est plus probable qu’une défaillance technique". Par ailleurs, aucune revendication n’a été publiée.

Une enquête a été ouverte par le parquet de Paris, conduite par la Gendarmerie des Transports Aériens, une investigation parallèle à celle du BEA du Bourget.

Thierry Vigoureux

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