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En direct de RVC 2016 : le Canada se prépare à deux belles années


Publié le : 27.04.2016 I Dernière Mise à jour : 02.01.2018
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I Crédit photo La délégation française sur l'édition 2016 de Rendez-vous Canada, à Montréal. ©Thierry Beaurepère

En attendant 2017 marquée par les 150 ans du Canada et les 375 ans de la fondation de Montréal, les TO se félicitent d’une progression des ventes pour cette année.

20 millions de visiteurs internationaux en 2020, soit une croissance de 12,5% en 5 ans… C’est l’objectif fixé par David Goldstein, le pdg de Destination Canada (l’organisme chargé de la promotion de la destination) à l’occasion du salon Rendez Vous Canada qui se déroule à Montréal jusqu’au 27 avril. Pour l’atteindre, le pays pourra s’appuyer sur deux événements majeurs en 2017 : les 150 ans du Canada et les 375 ans de la fondation de Montréal. Pour l’occasion, la ville peaufine un programme de festivités (www.375mtl.com) toute l’année.

"Tombés en amour" de Montréal, les Français devraient être les premiers à se laisser séduire. Après avoir établi un record avec  500 502 visiteurs hexagonaux en 2015 (+3,8%/2014), le Canada table sur une nouvelle croissance de 5% du marché tricolore cette année. Directrice France de Destination Canada, Sandra Teackle espère notamment disposer de moyens supplémentaires pour accompagner cette croissance. Le gouvernement vient en effet de voter un budget supplémentaire de 50 millions de dollars canadiens (35 M€) pour les deux prochaines années. Reste à connaître quels pays en bénéficieront !

En attendant, l’offre aérienne (un élément clé) en provenance de l’Hexagone progresse de 6% cette année; avec pour point d’orgue l’ouverture en juin du vol Lyon/Montréal par Air Canada. Air Transat est également au rendez-vous. "Cet été, nous proposons 282 000 sièges (+7%/2015). A ce jour, les réservations sont stables comparé à l’été dernier depuis Paris, mais elles sont en avance au départ de province", précise Lydia Morinaux, directrice France de la compagnie. "Pour la période hivernale de novembre à avril durant laquelle nous avions augmenté notre offre de 30%, le bilan est très positif avec une progression des ventes de 40%", complète-t-elle.

Reste à éviter une dégradation de la recette unitaire, notamment sur Paris/Vancouver où Air Transat doit désormais faire face à la concurrence d’Air France et surtout à une baisse de la demande canadienne. Les difficultés économiques suite à la chute des cours du pétrole, mais aussi la peur des attentats, freinent la demande des Canadiens. Résultat : des vols bradés en ailes de saison, avec des A/R pour Vancouver à moins de 500 €… Une aubaine pour les Français souhaitant découvrir l’ouest canadien !

Un nouveau manuel de ventes

La Colombie-Britannique et l’Alberta trouvent ainsi doucement leur place sur le marché français. Pas assez toutefois pour détrôner le Québec (parfois associé à l’Ontario), qui concentre encore 70 à 80% de la demande. Interface Tourism, qui représente la Belle Province depuis juillet, met en avant sa diversité pour convaincre les agences de la vendre, encore et toujours. "Nous venons d’éditer un nouveau manuel de ventes à leur intention et nous préparons pour mai un programme d’e-learning", précise  Isabelle Trotzier, directrice du bureau Destination Québec.

Pour sa part, le Nouveau-Brunswick poursuit sa tranquille progression. "Nous n’avons pas de statistiques car faute de vols directs, les Français atterrissent généralement à Montréal et sont comptabilisés au Québec. Mais les réceptifs affichent une croissance pour cet été", assure Emmanuelle Winter, responsable du bureau français du Nouveau-Brunswick. Cette année, 25 tour-opérateurs proposent 56 programmes dans la province, dont quelques nouveautés comme une découverte en Harley Davidson avec La Case Départ. Emmanuelle Winter compte aussi sur la reconduite du vol saisonnier Paris/Dublin/Halifax d’ASL Airlines lancé l’an dernier pour doper la fréquentation. Halifax est à 2h30 de route du Nouveau-Brunswick, moins que Montréal.       

Les treize tour-opérateurs français présents au salon Rendez Vous Canada se préparent eux aussi à un excellent crû 2016. "Les réservations individuelles sont en augmentation de 15% par rapport à l’an dernier", confirme Eric Daudier, chef de produits chez Vacances Transat. "Nous n’avons pas introduit de grosses nouveautés, si ce n’est des petites touches de produits autochtones dans certains circuits". Côté groupes, le voyagiste se félicite d’avoir relancé le Québec en hiver, avec un forfait de 8j/6n à 990 € (activités incluses) qui a séduit 2 000 personnes. Le concept sera repris pour l’été 2017, toujours avec un forfait de 8j/6n incluant des activités à moins de 1 000 €. En attendant, Vacances Transat booste aussi l’ouest canadien avec un circuit de 11j/9n à partir de 1 599 € pour cet été.

Nouvel engouement pour l'Ouest

Chez Maison des Amériques, on a également le sourire ! "Nous espérons une croissance de 20% cette année", se réjouit David Chaumeil. Il y voit deux raisons essentielles : un taux du dollar avantageux, et une destination sûre. Mais l’élargissement de l’offre est aussi un élément à prendre en compte. "On sent un nouvel engouement pour l’ouest. Sur place, les autorités locales et les réceptifs qui ne s’intéressaient pas beaucoup au marché français commencent à bouger". Pour fêter ses 25 ans, le TO programme un circuit de 25 jours en train d’Halifax à Vancouver, avec hébergement dans les hôtels Fairmont. Jetset se félicite également d’une bonne année 2015 (+ 7%).

"La tendance reste soutenue pour 2016, avec toujours le Québec/Ontario en tête et un léger frémissement sur l’ouest. Mais la région manque de notoriété. Il faut absolument que la Colombie-Britannique investisse sur le marché français", estime Charles Julien, responsable de la production Amériques.

Seule éventuelle ombre à ce tableau idyllique : la mise en place de l’Autorisation de voyage électronique (AVE) depuis mars - à la manière de l’Esta américain - qui pourrait freiner les envies de Canada. Les voyageurs bénéficient toutefois d’une tolérance jusqu’en septembre.

Si son coût de 7 $ (environ 5 €) n’est pas rédhibitoire, le formulaire à remplir en ligne avant le départ est plus contraignant qu’aux Etats-Unis et surtout, plus intrusif. Il interroge notamment les voyageurs sur leur état de santé. Certains voyageurs traités pour des maladies graves se sont ainsi vu refuser dans un premier temps l’accès au Canada, avant que les choses ne rentrent dans l’ordre. "Je ne pense pas que cela sera un frein, il faut simplement le temps d’ajuster les choses. Nous sommes là pour  accompagner les agences et leurs clients en cas de difficultés", conclut Sandra Teackle.

Thierry Beaurepère, à Montréal

 

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