
Les sept pays qui composent la région frôlent le million de touristes européens. Jugés moins dangereux et très complémentaires, ils attirent de plus en plus de visiteurs.
Un climat tropical, deux côtes (pacifique et caribéenne), 17 sites classés au patrimoine mondial de l’UNESCO, 10% de la biodiversité mondiale, le second plus grand récif corallien au monde, 25 groupes indigènes… Sur seulement un millier de kilomètres de long, les sept pays d’Amérique centrale (Belize, Guatemala, Honduras, Salvador, Nicaragua, Costa Rica, Panama) concentrent une diversité et une richesse culturelle et naturelle qui échappe de moins en moins aux touristes.
En 2014 (les chiffres 2015 ne sont pas encore connus), 982 000 touristes européens, dont 132 580 Français, ont visité la région, soit une croissance de 20% par rapport à l’année précédente. Réunie au sein de la CATA (Central America Tourism Association), l’agence de promotion touristique des pays d’Amérique centrale, la région mise désormais sur le développement du marché européen et s’en donne les moyens avec six agences de représentation, dont Interface Tourism pour le marché français depuis l’an dernier.
Ouverture en novembre d’un vol direct Paris-San José
L’ouverture de la ligne directe Paris-Panama City par Air France fin 2013 a boosté la destination. Et la mise en place d’un vol direct entre Paris et San José vient d’être officialisée : à compter du 2 novembre, Air France mettra en place deux vols hebdomadaires depuis CDG.
Selon les chiffres communiqués par Interface Tourism, parmi les Français étant déjà partis en Amérique centrale, 38% ont visité le Costa Rica, destination privilégiée pour les touristes français mais aussi pour tour opérateurs, devant le Panama (20%) et le Guatemala (18%). Les voyagistes sont désormais 60 à programmer au moins l’un des sept pays et cinq d’entre eux proposent même l’ensemble des sept pays.
Interface Tourism les a récemment interrogés sur leur perception de la destination, qui souffre encore d’un manque d’image. Selon l’agence, les termes "écotourisme", "archéologie", "nature" et "convivialité" ont été les plus souvent cités mais aussi "prix assez élevés" et "insécurité". Sur ce dernier point, l’agence de représentation assure que désormais "tous les sites touristiques sont protégés".
Céline Perronnet