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Croisière

Croisieurope fête ses 40 ans avec l’inauguration du MS Elbe Princesse


Publié le : 14.04.2016 I Dernière Mise à jour : 14.04.2016
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Le commandant du MS Elbe Princesse, la marraine Anke Rehlinger (ministre des Affaires économiques de la Sarre), Jean-Claude Tribolet (représentant du parrain), I Crédit photo le prêtre qui a béni le bateau, Christian Schmitter (PDG de Croisieurope) et Lucas Schmitter (directeur du e-commerce). ©Thierry Beaurepère

L’activité de la compagnie a progressé de 5,8% l’an dernier. L’arrivée de trois bateaux dans la flotte, dont l’Elbe Princesse, devrait doper l’année 2016.

Pour fêter ses 40 ans, Croisieurope s’est offert un nouveau joujou à 11 M€ ! Son 45e bateau, le MS Elbe Princesse, a été baptisé ce matin à Berlin, avec pour marraine Anke Rehlinger, ministre des Affaires économiques de la Sarre et pour parrain Philippe Etienne, ambassadeur de France en Allemagne (représenté par son conseiller Jean-Claude Tribolet lors de la cérémonie).

Long de 95 mètres et construit à Saint-Nazaire par STX et Neopolia, le nouveau navire aux lignes contemporaines se caractérise par sa propulsion originale, avec deux roues à aube (à l’image du MS Loire Princesse inauguré en 2015) installées à l’arrière afin de pouvoir naviguer avec un très faible tirant d’eau.

Il accueillera 80 passagers dès le 19 avril, pour des croisières de neuf jours reliant Berlin à Prague (navigation sur l’Elbe et la Moldau), avec notamment des étapes à Postdam et Dresde et un amarrage au cœur de la capitale tchèque.

46 bateaux cette année

Avec la mise en service de la péniche Déborah sur le canal de Briare il y a quelques semaines, puis le lancement de la péniche Danièle en juillet prochain (qui sera affrété pendant trois ans par un TO canadien), Croisieurope comptera 46 bateaux cette année.

Trois navires supplémentaires rejoindront la flotte de l’entreprise alsacienne l’année prochaine : le MS Miguel Torga, qui deviendra le cinquième bateau à naviguer sur le Douro, le RV Indochine II (sur le Mékong) et une petite unité de huit cabines pour des croisières-safaris de luxe en Afrique du sud.

Pour l’occasion, Croisieurope va également faire l’acquisition de deux lodges dans le pays. Enfin, les MS Symphonie (Danube) et Douce France (Rhin) seront totalement rénovés l’année prochaine. "Nous sommes dans une période où il est possible d’accélérer, tout en étant raisonnable. Le segment de la croisière, y compris la croisière fluviale, est porteur et l’argent n’est pas cher", précise Christian Schmitter, Dg de l’entreprise familiale.

200 292 passagers en 2015

Ces investissements couronnent quarante ans de success story. L’an dernier, le chiffre d’affaires de Croisieurope a atteint 154,5 M€, en progression de 5,8% par rapport à 2014. La compagnie de croisières a fait voyager 200 292 passagers. Le Danube et le Rhin se partagent l’essentiel des  passagers (respectivement 44 000 et 43 000), devant la Seine (25 000), le Rhône et la Saône (18 000), le Douro (près de 16 000) et la Gironde (13 500).

Si les Français demeurent majoritaires (55% des clients), l’ouverture aux marchés internationaux se confirme d’année en année, avec 23 000 clients allemands, 10 000 Anglais, 8 000 Belges ou encore 6 000 Suisses. La clientèle américaine est également en ligne de mire, avec l’installation d’un bureau dans la région de New York depuis deux ans.

"Internet nous permet de toucher de nouveaux marchés", confirme Christian Schmitter; même si pour l’heure, seulement 3% des réservations sont effectuées en ligne. "Notre site est une vitrine qui inspire les clients, avant qu’ils ne réservent via nos centres d’appels, nos partenaires et agents généraux ou les agences." Ces dernières génèrent 35% des ventes individuelles (qui elles-mêmes représentent 40%  des passagers, contre 60% pour les groupes).

A noter que pour mieux séduire ces passagers individuels, Croisieurope lance un nouveau concept d’excursions en 2017 (en complément des excursions classiques), destiné aux "actifs curieux". Au menu : balades en vélo ou segway, visites gourmandes  ou insolites (par exemple Paris en 2CV).

Plus de 50% de repeaters

Les prochaines années s’annoncent tout aussi prolixes et 2016 devrait afficher un taux de croissance de 5 à 6%. Si l’entreprise demeure discrète sur ses profits, ils sont suffisants pour envisager sereinement la prochaine décennie. D’ores et déjà, un troisième bateau à aube (58 cabines, piscine sur le pont supérieur…) est annoncé pour début 2018. Sa région de navigation est pour l’heure tenue secrète. Des rachats pourraient également venir soutenir le développement, pour peu qu’il s’agisse "de compagnies disposant d’une unité de bateaux, sur des fleuves où nous ne sommes pas ou peu présents" précise Christian Schmitter.

Croisieurope entend par ailleurs continuer à étendre sa présence sur d’autres fleuves du monde, afin de répondre à la demande de sa clientèle fidèle (plus de 50% de repeaters) qui souhaite des nouveautés permanentes. Parmi les pistes possibles, il y a notamment le Saint-Laurent, au Canada. Enfin, la compagnie n’exclut pas de poursuivre sa diversification sur les croisières maritimes (7 000 pax en 2015), avec éventuellement un second bateau dédié à ce marché. En attendant, La Belle de l’Adriatique (qui navigue au large de la Croatie en été et le long des côtes italiennes en hiver) bénéficiera d’une rénovation majeure en 2017, pour fêter ses dix ans !   

Thierry Beaurepère, à Berlin

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