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Transport

aérien - Air France propose à ses pilotes un accord "gagnant-gagnant"


Publié le : 11.04.2016 I Dernière Mise à jour : 11.04.2016
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I Crédit photo L’effectif des pilotes d'Air France atteindra 3 900 en 2020 contre 3 600 aujourd’hui ©DR

Le nouveau texte présenté par la direction d'Air France prévoit un partage des gains de productivité.

Frédéric Gagey, Pdg d’Air France et Gilles Gateau, DRH d’Air France ont présenté ce matin à la presse les grandes lignes du projet final d'accord, envoyé la veille aux organisations professionnelles représentatives des pilotes.

La direction demande aux deux syndicats de pilotes (SNPL et SPAF) de se prononcer d’ici au 2 mai en sachant qu’il comporte une offre globale, non négociable point par point. La principale modification introduite concerne les heures supplémentaires, environ une centaine par an, nécessaires pour rendre Air France compétitive par rapport à Lufthansa ou British Airways.

Celles-ci seront désormais payées, certes un peu moins, pour partager le gain de productivité entre la compagnie et les navigants. Il est estimé entre 5% et un peu plus de 10%, mais varie selon les flottes d’avions. "C’est un accord gagnant-gagnant", estime Frédéric Gagey, Pdg d’Air France.

Avec le départ d’Alexandre de Juniac, un prérequis du président du SNPL, la hausse des rémunérations en fonction des temps de vol était une autre condition nécessaire à la signature d’un accord. Mais on apprend par le journal Le Monde d’aujourd’hui que le SNPL, mécontent de cette dernière proposition, veut aussi la finalisation d’un accord de périmètre, en clair, la répartition de l’activité entre Air France et KLM.

Est-ce un point de blocage, de forme ou de fond ? Sans clairement annoncer ce qui volera au départ de Roissy-CDG, d’Orly ou d’Amsterdam, Gilles Gateau a indiqué que la hausse des heures de vol d’Air France atteindrait 10% d’ici à 2020, avec deux avions long courriers de plus par an.

Contrainte calendaire du programme Iata

En termes d’emplois, l’effectif des pilotes atteindra 3 900 en 2020 contre 3 600 aujourd’hui. Conséquence, avec les départs en retraite, cette croissance nécessitera le recrutement de 600 pilotes dont 50 dès cette année.

En cascade, la pyramide des navigants, actuellement figée, bougera en fonction de la liste de séniorité, c’est-à-dire des qualifications de copilote en commandant de bord et, pour d’autres, des changements d’avions pour des appareils plus lourds, donc également mieux payés. Au total, 60% de la population pilotes seront touchés par ces nouvelles mesures, selon la direction.

La date du 2 mai reste très sensible par rapport aux cycles de l’industrie. Le programme Iata d’hiver entre en vigueur le 1er novembre. Il doit être présent sur les GDS six mois plus tôt, donc début mai, avec d’éventuelles nouvelles dessertes.

Autre contrainte calendaire, si Air France est livrée d’un nouveau Boeing 787, trois mois sont nécessaires pour qualifier un copilote mais neuf mois sont nécessaires pour un commandant de bord. Et, à ce jour, faute d’accord, aucune formation n’a débuté.

Notons que l’activité Transavia n’est pas évoquée dans le projet actuel et donnera lieu à un autre accord.

T.V.

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