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Transport

aérien - Iran : la direction d’Air France veut clore la polémique sur le port du voile


Publié le : 04.04.2016 I Dernière Mise à jour : 04.04.2016
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La direction a demandé aux hôtesses d'utiliser leur foulard comme voile quand elles poseront le pied sur le sol à Téhéran. ©Air France I Crédit photo

A la suite d'une rencontre avec le DRH de la compagnie, il a été décidé qu'une hôtesse ou une pilote ne souhaitant pas porter le voile sera affectée à un autre vol.

Au vu de la polémique née ce week-end sur l’obligation de porter le voile en Iran pour les hôtesses en raison de la réouverture le 17 avril de la ligne Paris-Téhéran, Gilles Gateau, le DRH d’Air France, recevait aujourd’hui à 13h les organisations représentatives des hôtesses et stewards.

La direction avait en effet adressé un mémo demandant aux hôtesses qui travailleront sur cette ligne de se vêtir d’un pantalon, d’une veste longue et d'utiliser le foulard de l’uniforme comme un voile dès leur sortie de l’avion à Téhéran. La compagnie aérienne s'était justifiée vendredi en expliquant que ses équipages étaient "tenus, comme tous les visiteurs étrangers, de respecter les lois des pays dans lesquels ils se rendent".


La liaison Paris-Téhéran avait été suspendue en 2008 à la suite de la mise en place de sanctions internationales contre l'Iran. Trois vols hebdomadaires seront opérés à partir du 17 avril prochain en A330 et A340 necessitant respectivement 8 et 10 hotesses et stewards. "Le principe, à Air France comme sur toutes les compagnies, c'est que les personnels navigants ne choisissent pas leur destination. Ceci dit, là, nous voyons bien qu'il y a un problème particulier, une sensibilité particulière", a déclaré Gilles Gateau, qui ajoute avoir "été à l'écoute de ces femmes et de cette sensibilité".

Une demande de volontariat pour les syndicats

L'Union des navigants de l'aviation civile (Unac) d'Air France réclame la mise en place du "volontariat" avec une liste de non-volontaires, c'est-à-dire la possibilité pour les personnels de "refuser cette mission sans conséquence sur leur planning, leur rémunération ou dans leurs dossiers professionnels", explique Flore Arrighi, présidente du syndicat chez Air France. D'après elle, c'est "une procédure que l'entreprise connaît bien" pour l'avoir utilisée à Conakry à l'époque du risque Ebola, ou à Tokyo après l'accident nucléaire de Fukushima.

C'est la voie qui a de nouveau été choisie pour ce cas iranien puisque "le personnel féminin qui se voit heurté par le port du foulard, pour raison personnelle" sera retiré des vols Paris-Téhéran "sans aucune conséquence sur la rémunération", a finalement annoncé un porte-parole du groupe à l'AFP. Et d'expliquer dans un communiqué : "Quand une hôtesse ou une pilote sera affectée sur un vol à destination de Téhéran, Air France lui donnera la possibilité de se désister et d'être affectée sur un autre vol. Chacune devra indiquer au préalable son refus de porter le foulard, suivant une procédure qui leur sera précisée".

En revanche, pour les autres destinations desservies par Air France, "ça ne peut pas reposer dans tous les cas sur des volontariats", y compris vers l'Arabie saoudite où "il n'y a jamais eu une difficulté de [ce] type", a souligné Gilles Gateau.

Avec AFP

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