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La Tunisie se tient prête pour les ventes de dernière minute


Publié le : 01.04.2016 I Dernière Mise à jour : 02.01.2018
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I Crédit photo Wahida Jaiet, directrice pour la France, et Abdellatif Hamam, directeur général de l’ONTT, dans les locaux de l’office du tourisme, situés au 32 avenue de l’Opéra à Paris. ©F.Brunel

Tour Hebdo a rencontré Abdellatif Hamam, directeur de l’OT tunisien, de passage en France pour parler avec les professionnels du tourisme. Le point sur la stratégie de relance.

Le directeur général de l’Office national du tourisme tunisien (ONTT), Abdellatif Hamam, est venu à la rencontre des professionnels du tourisme français en se rendant au Ditex, à Avignon. "Il est très important d’écouter les professionnels, de pouvoir leur donner de l’information et d’identifier les actions opérationnelles à mettre en place afin de tirer le meilleur profit possible des demandes tardives pour la saison estivale", nous a-t-il expliqué au lendemain du salon avignonnais.

Car il en est persuadé, beaucoup de voyageurs sont encore hésitants : "Les gens veulent partir en vacances mais ne savent pas encore où. La Tunisie a donc une carte à jouer pour l’été". Les tour-opérateurs qu’il a rencontrés sur le salon lui ont d’ailleurs demandé de préparer les acteurs touristiques sur place à répondre aux ventes de dernière minute. "Par un travail de lobbying, nous devons notamment nous assurer que les TO pourront trouver des billets d’avion à un prix raisonnable."

Selon Abdellatif Hamam, la Tunisie a trois atouts pour attirer les Français cet été : son capital sympathie, sa sécurité renforcée et son rapport qualité/prix parmi les plus compétitifs d’Europe. 

150 000 touristes potentiels

Ce qui aiderait formidablement la destination serait que la Grande-Bretagne ne déconseille plus les voyages en Tunisie. Cela permettrait aux TO internationaux comme TUI et Thomas Cook de s’investir davantage sur la destination. Toutefois, en ne comptant que les "petits TO", l’OT a déjà identifié un potentiel de 150 000 clients français susceptibles de venir en Tunisie cet été. Wahida Jaiet, directrice de l’ONTT pour la France, reste néanmoins prudente : "Nous ne sommes pas dans un objectif de performance, nous voulons relancer la machine mais le plus important est que les clients qui viennent en Tunisie soient satisfaits et puissent devenir des ambassadeurs de la destination de retour en France".

Pour veiller à cette qualité, l’office de tourisme assure que des contrôles sont régulièrement effectués sur place. L'organisation d'une mission d’expertise pourrait aussi contribuer à cette veille. Des voyagistes français vont venir sur place avant l’été et se montrer attentifs à la qualité des infrastuctures et de l’accueil mais aussi à la sécurité. Ils seront ensuite chargés de rédiger un rapport et de le diffuser auprès de leurs équipes. "Nous demanderons une copie du rapport afin d’avoir des retours constructifs et de pouvoir procéder à des améliorations. Nous avons déjà fait cela avec d’autres marchés, notamment les Britanniques", explique Abdellatif Hamam.

Un méga-éductour prévu en mai

Pour que les agents de voyages "se rendent compte de la situation et de l’amélioration de la sécurité sur place", l’office de tourisme a prévu d’inviter une centaine de vendeurs en mai. "Sur le continent", précise Wahida Jaiet. "Les Français ont une propension naturelle à aller vers Djerba, alors nous préférons mettre en avant auprès des professionnels d’autres destinations telles que Sousse, Monastir et Hammamet", poursuit la directrice de l'ONTT pour la France.

Ce sera l’occasion pour ces professionnels de constater la multiplication des portiques de sécurité, des caméras de surveillance et des contrôles. "Depuis l’attentat de Sousse, la sécurité est devenue une priorité absolue", déclare Abdellatif Hamam. Il reconnaît que la destination n’a pas bien pris la mesure du problème après l’attentat du Bardo. "Nous pensions que l’attaque avait visé le Parlement et que les touristes avaient été pratiquement là par accident. Avec Sousse, nous avons compris que les terroristes visaient réellement les touristes et à travers eux notre économie."

Et de conclure : "Aujourd’hui, avec tous les attentats qui ont eu lieu ailleurs, notamment dans des puissances qui ont de forts moyens pour se protéger, comme Bruxelles dernièrement, nous avons décidé d’adopter la tolérance zéro vis-à-vis du moindre petit geste qui pourrait se transformer en attaque".

Florence Brunel

 

 


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