
La grève des contrôleurs a provoqué jusqu’à 50% d’annulations de vols, notamment à Orly, alors que la DGAC avait demandé aux compagnies de réduire leur plan de vols de 20%.
Aujourd’hui, lundi, deuxième et dernier jour de la grève des contrôleurs aériens, la Direction générale de l’aviation civile (DGAC) a demandé aux compagnies aériennes d’annuler 33% de leurs vols au départ ou à destination de Paris-Orly et de Marseille et 20% des vols sur les aéroports de Lyon et Nice.
Cet appel lancé par l’UNSA-ICNA (Union nationale des syndicats autonomes - Ingénieurs du contrôle de la navigation aérienne), qui s’oppose aux réductions d’effectif, a suscité de nombreuses protestations.
Ainsi, dimanche 20 mars, la Fnam, la fédération professionnelle des compagnies aériennes françaises, indique que plus de 50% des vols sur Paris-Orly, soit un vol sur deux, ont été annulés à partir de 16h00 avec le changement de service dans les centres de contrôle.
La Fnam regrette que, de façon récurrente, de telles journées de grève viennent grandement perturber le transport aérien français.
EasyJet demande que les aiguilleurs d'autres pays puissent prendre le relais
L’association Airlines for Europe (A4E), réunissant les principaux groupes de transport aérien européens, Air France-KLM, EasyJet, International Airlines Group (IAG), Lufthansa Group et Ryanair, récemment rejointe par Norwegian et Finnair, dénonce la grève des aiguilleurs du ciel français et demande des réunions d’urgence avec la Commission européenne pour mettre en place un plan d’action permettant de minimiser l’impact de ces mouvements sociaux à répétition.
Plus directe, Ryanair demande que l’Europe interdise le droit de grève aux contrôleurs aériens ou permette aux aiguilleurs des autres pays de gérer le trafic au-dessus de la France.
T.V.