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Transport

aérien - Air Méditerranée : pour le Pdg, la liquidation aurait pu être évitée


Publié le : 11.03.2016 I Dernière Mise à jour : 11.03.2016
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I Crédit photo Air Med ©DR

Antoine Ferretti s'exprime pour la première fois depuis la liquidation. Il déplore les offres fantaisistes de reprise.

Pour la première fois, Antoine Ferretti, Pdg d’Air Méditerranée, s’exprime depuis la liquidation de la compagnie le 15 février dernier. C’est un dirigeant écœuré qui évoque, avec Tour Hebdo, le comportement de repreneurs, "des mythomanes qui n’avaient pas les capitaux mais un ego démesuré".

Ils ont bloqué la continuation d’Air Méditerranée par d’autres repreneurs plus raisonnables, et ceci malgré toute la bonne volonté de la Direction générale de l’aviation civiles et du tribunal de commerce. "Ces repreneurs mythomanes sont de grands nuisibles. Le budget était modeste, quelques millions d’euros en fonction du nombre d’avions pour redémarrer", indique Antoine Ferretti qui se dit choqué de cette attitude vis-à-vis des 220 salariés et des passagers.

Les dispositifs sociaux et légaux s’appliquent pour les salariés qui se retrouvent sur le marché du travail à la veille de la saison d’été, une période relativement favorable qui permet déjà à certains d’entre eux d’être convoqués à des entretiens d’embauche dans des compagnies aériennes.

Un tiers des passagers ont été remboursés

Tous les 30 000 passagers ont été protégés. "A ce jour, un tiers d’entre eux ont été remboursés, après un démarrage lent des opérations la première semaine du à des systèmes informatiques qui avaient été arrêtés », explique le Pdg d’Air Méditerranée. « Pour les billets vendus en direct, le compte de la carte bancaire a été recrédité. Ceux achetés en agences de voyages sont remboursés par l’intermédiaire du liquidateur".

Idem pour les acomptes versés pour les vols charter par les voyagistes. Ceux-ci ont reçu des offres de compagnies généralement est européennes, moins disantes. Cela représente une quinzaine de vols par jour en été. Cette concurrence est d’ailleurs une des causes des difficultés d’Air Méditerranée qui, sous pavillon français, ne réussissait pas à être compétitive.

Hermès, la filiale créée en Grèce, n’est pas liquidée mais doit être vendue. Il lui reste un avion qui assure une ligne quotidienne régionale au départ de Djibouti. "Elle est vendable, mais il ne faut pas que cette situation dure", indique Antoine Ferretti qui s’efforce par ailleurs de sauver quelques lignes du réseau régulier d’Air Méditerranée pour que celles-ci soient reprises par des compagnies françaises.

T.V.

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