La chaîne hôtelière accueille deux nouvelles enseignes et renforce la qualité de ses standards pour atteindre l’objectif de 70% d’hôtels 4 étoiles en 2019 contre 58% actuellement.
Best Western France ne ralentit pas le rythme. La chaîne hôtelière, qui compte 294 établissements dans l’Hexagone allant du 3 au 5 étoiles, se rebaptise Best Western Hotels & Resorts et change l’identité visuelle de sa marque et de ses enseignes Best Western, Best Western Plus et Best Western Premier. Elle en accueille également deux nouvelles : Vib (pour Vibrant) et BW Premier Collection.
"Le groupe est suffisamment confiant dans la qualité de ses produits pour explorer de nouveaux territoires de marque", indique Olivier Cohn, directeur général de Best Western France. La première surfe sur le concept très à la mode des boutique-hôtels 4 étoiles modernes avec de grands espaces communs favorisant les échanges et disposant d’environ 80 chambres. 15 projets ont déjà été identifiés aux Etats-Unis et quatre en France. La seconde s’apparente au style des hôtel MGallery du groupe AccorHotels qui font la part belle au patrimoine et à l’unicité. Les deux premiers établissements sont situés à Rennes et à Strasbourg.
150 millions d’euros investis dans la décoration
Le groupe s’appuie également sur deux autres leviers pour renforcer l’expérience et la satisfaction client : la qualité du produit et celle de l’accueil.
En 2015, Best Western a terminé l’audit qui portait sur la décoration de l’ensemble des hôtels. "150 millions d’euros ont été investis ces trois dernières années. 7% des hôtels sont encore dans le rouge", précise le DG.
En 2016, la chaîne va s’attaquer au renforcement de la qualité du Wifi et du petit-déjeuner et mettre à disposition des équipes de réception des plans de formation portant sur l’accueil tout en poursuivant le déploiement du service d’e-conciergerie lancé l’an dernier.
Ces projets interviennent après une année 2015 en demi-teinte en termes de résultats. Le chiffre d’affaires centralisé a atteint 53 millions d’euros, en hausse de 17,4%, alors que le taux d’occupation (65%), le prix moyen (107 euros) et le RevPar (70 euros) sont restés stables. "Les attentats de Paris du 13 novembre ont impacté les résultats de manière extrêmement forte. A fin octobre, le RevPar affichait une hausse de 5%", souligne Olivier Cohn, qui prévoit "un premier trimestre 2016 difficile".
Céline Perronnet