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Transport

aérien - Liquidation d'Air Med : quelles solutions de repli pour les TO affréteurs?


Publié le : 16.02.2016 I Dernière Mise à jour : 16.02.2016
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I Crédit photo Après l'annonce de la liquidation d'Air Med, les tour-opérateurs qui avaient des engagements avec la compagnie vont devoir trouver une alternative pour sécuriser leur plan de vols de l'été ©DR

Au lendemain de l'annonce du tribunal, d’autres compagnies aériennes sont susceptibles de prendre le relais quand la liquidation sera définitive.

Actualisé à 18h37

Air Med hors jeu, les tour-opérateurs affréteurs vont devoir trouver rapidement des alternatives à leur plan de vols avec la compagnie, pour la fin de la saison hiver et la saison été.

Antoine Ferretti, créateur et président d’Air Méditerranée, nous précise que les solutions de repli ne pourront être envisagées concrètement qu'après un délai légal d'une semaine : "un appel de la décision du tribunal de commerce reste possible pendant sept jours. Cet appel peut être interjeté par les salariés qui doivent se présenter avec des repreneurs qui disposent des fonds" indique-t-il.

Jusqu’à maintenant, la justice n’a vu passer que des hommes d’affaires et leurs promesses, pas les capitaux pourtant peu élevés, estimés à environ 2,3 M€ comme mise de départ par le tribunal pour relancer la machine.

Autre alternative, la filiale grecque d'Air Med, Hermès, serait sollicitée par des repreneurs. Mais à supposer que l'issue soit favorable, en attendant que la justice grecque tranche, elle n’est pas en mesure d’assurer le programme des vols charter d’été de la compagnie française.

ASL, JetAir ou Atlas Atlantique pour reprendre le plan de vols estival?

Par ailleurs, les avions d’Air Méditerranée s’étant envolés vers l’Irlande où siège leur propriétaire, le loueur AerCap, un redémarrage éventuel pourrait être compliqué car il demanderait de conjuguer avions et équipages avec la réglementation française.

En l'absence de relance, quel que soit le schéma possible, un autre transporteur français pourrait-il prendre le relais auprès des voyagistes? A noter que les acomptes de ces derniers, placés sous séquestre, sont récupérables. Antoine Ferretti rappelle à ce titre que sa compagnie travaillait avec tous les tour-opérateurs au départ de Paris comme de province.

D'ores et déjà, Laurent Magnin, le patron de XL Airways, oppose un "non" ferme et définitif. Pour lui, le modèle économique du moyen-courrier à la française est condamné.

De son côté, ASL Airlines (ex-EuropAirpost) dispose de capacités au départ de province avec des avions volant la nuit pour La Poste. Une option? L'avenir le dira.

Par ailleurs, de nouveaux venus attendent au coin du bois. Ainsi la compagnie belge JetAir s’apprête à baser cinq Boeing 737 en France. A suivre également, les développements d’Atlas Atlantique Airlines (AAA), basée à Nantes, aux capitaux franco-algériens qui vole déjà de Vatry, Carcassonne et Saint-Etienne vers le bassin méditerranéen avec un Airbus A320.

Comme le temps presse, le verdict sera sans doute connu dans les prochains jours, ou les toutes prochaines semaines...

T.V.

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