Le cours de NMH, maison mère de Beachomber Hotels et Beachcomber Tours a bondi vendredi suite à des rumeurs de raid boursier du groupe TUI qui a démenti l’opération.
Information relevée sur BizWeek, un journal économique mauricien, par notre confrère Le Quotidien du Tourisme, une tentative d’OPA aurait débuté vendredi dernier à la bourse de Port-Louis à l’île Maurice sur New Mauritius Hotels Limited (NMH), la maison mère de Beachomber Hotels et des TO Beachcomber Tours.
Les premières informations penchaient en faveur de TUI Group comme l’auteur de raid qui a fait bondir le cours de l’action de l’hôtelier mauricien le 29 janvier, mais le groupe touristique de Hanovre a démenti l’information. Beachcomber Hotels nous a précisé par la voix de sa porte-parole à Paris qu’un fonds d’investissement anglais ou chinois pourrait au final en être à l’origine.
Employant quelque 2 100 personnes, le groupe hôtelier possède quelques unes des adresses les plus connues de l’île Maurice avec le Royal Palm, le Dinarobin, le Paradis, le Trou aux Biches, le Shandrani, le Victoria, le Cannonier et le Mauricia. Il est également implanté aux Seychelles avec le Sainte-Anne Island et au Maroc avec le Royal Palm Marrakech.
Beachcomber Hotels se dit peu inquiet que cette tentative d’OPA aboutisse. Le capital de New Mauritius Hotels Limited est actuellement partagé entre le groupe mauricien Rogers à hauteur de 17,7%, Herbert Couacaud ex-CEO jusqu’en juin 2015 de NMH (remplacé à sa tête par Gilbert Espitalier-Noel) à 7,1%, l’Etat mauricien à 7%, ENL Investissement à 2,3%, et des actionnaires privés pour 66%. La famille Espitalier-Noel apparait donc comme le premier actionnaire de NMH au travers des groupes mauriciens Rogers et ENL Investissement qu’elle possède et dirige, ce qui constitue une force pour bloquer l'OPA. A suivre…
S.J.