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Référencements Selectour Afat : rien n'est clair


Publié le : 28.01.2016 I Dernière Mise à jour : 28.01.2016
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Le réseau n'a toujours pas finalisé sa liste de fournisseurs tourisme, ce qui inquiète les adhérents et énerve les fournisseurs.

Les adhérents de Selectour Afat ont reçu un message de la direction, leur précisant que le conseil d'administration avait décidé de "réengager le dialogue avec les partenaires historiques pour envisager un modèle plus serein" de référencement.

Mentionné par Tourmag, le message précise également que "le périmètre précédent des partenaires référencés (dont Transat, TUI et Kuoni) reste garanti et centralisé par la centrale de règlement fournisseurs jusqu'au 29 février 2016".

Pour rappel, sur la période 2016-2018, le réseau a décidé de demander une rémunération sur le montant brut payé par le client, et non plus sur le montant hors taxes.

Interrogé à ce sujet, Jean-Luc Dufrenne, coprésident de la commission achats, déclare : "Nous n'avons pas encore édité le guide de référencement, car nous sommes en cours de finalisation avec deux ou trois TO, qui freinent. On ne veut pas se fermer avec ces TO qui apportent du stock aux agences. Mais c'est difficile d'en dire plus à ce stade".

Les adhérents sont inquiets

Du côté des agences, les récriminations vont bon train. Un adhérent parisien se lâche : "Nous sommes fin janvier et on ne sait toujours pas qui vendre pour cet été, ni combien nous allons gagner ! C'est notre fonds de commerce quand même ! A part l'agriculture, il n'y a pas d'autre secteur qui laisse dans cette incertitude", ironise-t-il.

Il résume la situation : "Les gros TO n'ont pas signé, les petits qui ont signé vont se rebeller, et on va repartir de zéro ! Combien de temps cela va-t-il prendre ?"

Selon lui, la tête de réseau aurait dû instaurer un contrat à un taux uniforme, plutôt que trois taux différents (11%, 11,5%, 12%), et une liste restreinte de fournisseurs. "Les responsables ont laissé la situation s'envenimer, et c'est devenu une usine à gaz, alors que l'idée initiale était de simplifier les factures", s'insurge-t-il.

Les règles du jeu ne sont pas claires

Un tour-opérateur, toujours en cours de négociation, commente la réaction de la tête de réseau : "Vont-ils revenir en arrière ? On n'en sait rien. Les règles du jeu ne sont pas claires. Certains TO ont signé, d'autres travaillent déjà en direct, ce n'est pas normal".

Et de pointer une autre problématique qui se profile en 2017 : "Nous allons devoir payer le BSP deux fois par mois au lieu d'une fois, ce qui va fragiliser notre trésorerie. Cela équivaut à faire un chèque en blanc aux réseaux. Nous avons d'ailleurs alerté le Snav, le Seto et l'APST sur ce changement de flux de trésorerie".

Ce à quoi Jean-Luc Dufrenne répond : "Si un phénomène majeur perturbe toute la profession, nous en tiendrons compte, assure-t-il. Le changement de délai de paiement du BSP concerne les TO qui font du sur-mesure et qui prennent des engagements. Nous avons toujours fait des efforts de compréhension".

Le TO, qui tient à rester anonyme, se demande comment le réseau va pouvoir sortir de cette situation : "Est-ce que les gros TO vont pouvoir signer un contrat dans le cadre du GIE que le groupe Marietton a créé avec Selectour Afat pour intégrer Havas Voyages ?" s'interroge-t-il.

A ce jour, ce GIE est présenté comme une force de négociation commune vis-à-vis des fournisseurs affaires, mais il se pourrait qu'il s'ouvre aux fournisseurs tourisme.

D'ailleurs, Laurent Abitbol lui-même, patron du groupe Marietton, a assuré hier que "tout va s'arranger dans quinze jours"… Aurait-il une idée pour sortir de cette crise par le haut ?

Catalina Cueto

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