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Production

TUI France : la maison mère espère un retour aux bénéfices en 2017


Publié le : 25.01.2016 I Dernière Mise à jour : 25.01.2016
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Pascal de Izaguirre (à gauche), Pdg de TUI France, et Fritz Joussen, CEO de TUI Group, ce matin au siège de la filiale française à Levallois-Perret. ©VD I Crédit photo

De passage au siège francilien du groupe, le CEO de TUI Group, Fritz Joussen, a précisé ses ambitions en France. En excluant toute sortie du marché français.

"On ne peut pas être un groupe leader dans le tourisme sans être présent en France, ce marché est trop gros et au coeur de l'Europe", a martelé ce matin Fritz Joussen, le chief executive officer (CEO) de TUI Group, au siège français de l'entreprise, à Levallois-Perret, en région parisienne, lors d'un point presse.

Après la tenue d'un comité exécutif en présence du patron de la filiale française, Pascal de Izaguirre, Fritz Joussen a dit être "clairement déterminé à être rentable en France", confirmant en creux que TUI France s'affiche toujours dans le rouge sur l'exercice 2014-2015, alors que les comptes ne sont pas encore déposés au greffe. La perspective de retour aux bénéfices, provisoirement contrariée, selon le CEO, par les événements survenus en Tunisie, est désormais fixée à 2017.

Pour mémoire, TUI France a réalisé une perte nette de 31 M€ au 30 septembre 2014 pour un chiffre d'affaires de 685 M€ (derniers comptes déposés).

Pour repasser dans le vert, Fritz Joussen a promis "plus d'investissements" pour la filiale française, sans pour autant les chiffrer. Tout au plus Pascal de Izaguirre a-t-il précisé que 3,5 M€ sont prévus dans les deux ans pour le "rebranding" et la rénovation des 52 points de vente en propre de TUI en France, selon le nouveau concept de TUI Stores dévoilé récemment à Strasbourg, Levallois-Perret et Colmar.

Dans le tour-operating, TUI France doit retrouver le chemin de la croissance, selon le CEO de TUI Group, pour qui la réduction de voilure ces dernières années a permis "de réduire les pertes, mais a aussi rendu l'offre moins attractive pour les clients".

L'heure est désormais au redéploiement de l'offre, notamment sur les destinations porteuses comme l'Espagne, dont les capacités seront augmentées de 39% cet été. "L'Europe représentera 82% des destinations estivales, a précisé Pascal de Izaguirre, ce qui représente un grand changement". La Tunisie, la Turquie, le Maroc compteront encore pour 18% des capacités de l'été sous la marque Marmara (contre 70% avant le Printemps arabe).

La France, seul marché déficitaire avec la Russie

Plus généralement, Fritz Joussen a souligné que, "vue de l'extérieur, la France est un marché très fragmenté, qui commence à montrer des signes de consolidation, ce qui est une bonne chose". A grand renfort de "no comment", le dirigeant n'a pas souhaité préciser si la croissance sur le marché français serait organique ou si elle passerait par des acquisitions. Il a également refusé de commenter l'intérêt de racheter Transat France, officiellement en vente depuis le 12 janvier…

Il a par ailleurs réaffirmé l'autonomie du management de TUI France sur ce qu'il appelle le "local mix", notamment l'estimation des volumes de stocks nécessaires sur chaque destination, ou la façon de développer le réseau d'agences.

En revanche, il a listé les six points qui font l'objet de décisions centralisées par la maison mère : la marque globale TUI et la façon dont elle doit être perçue par le consommateur, les investissements hôteliers et les commandes de navires de croisières, les achats de stocks hôteliers, la gestion des services aériens et aéroportuaires, et enfin les investissements technologiques.

TUI sera donc bien l'unique marque ombrelle dans le monde entier, Marmara ou Nouvelles Frontières devenant des lignes de produits. Ces dernières n'ont pas vocation à disparaître, comme d'autres marques locales à travers le monde, selon Fritz Joussen, "pour autant qu'elles servent à clarifier l'offre pour le consommateur".

A ce titre, "le contenu [de la production, ndlr] peut être très différencié sur chaque marché", assure-t-il, tout en reconnaissant que le groupe dispose de trop de marques (plus de 250 à travers le monde). Confiant dans le modèle économique de TUI Group, Fritz Joussen réaffirme la capacité du groupe à générer une hausse de 10% du résultat opérationnel sur les trois prochaines années.

Ce dernier a dépassé le milliard d'euros sur le dernier exercice, pour un chiffre d'affaires de plus de 20 Md€. De quoi faire dire à Fritz Joussen que le modèle de TO intégré fonctionne. Reste à convaincre sur le marché français, le seul encore déficitaire avec la Russie

Virginie Dennemont

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