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Transport

aérien - Crash de Flash Airlines : le parquet requiert un non-lieu


Publié le : 18.01.2016 I Dernière Mise à jour : 18.01.2016
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Les pilotes sont mis en cause à la différence de la direction de la compagnie. ©DR I Crédit photo

Les pilotes sont présentés comme responsables de l’accident de Charm el-Cheikh mais leur disparition entraîne l’extinction de la procédure.

Douze ans après le crash d’un avion de la compagnie charter Flash Airlines à Charm el-Cheikh, le parquet de Bobigny a requis un non-lieu dans cet accident qui avait fait 148 morts dont 134 Français le 3 janvier 2004. Ces derniers étaient à 80% des clients du voyagiste Fram, le reste étant des passagers de Jet tours et de l’agence Zig Zag. Ce vol 604 de Flash Airlines avait été mis en place par le courtier Air Masters.

Le tribunal a constaté l’extinction de l’action publique, les pilotes mis en cause dans le crash n’ayant pas survécu. Il pointe en effet la responsabilité des pilotes qui ont fait tomber l’avion en mer trois minutes après le décollage, soulignant "de nombreux manquements et des calculs approximatifs", et un équipage "dont la compétence réelle était sujette à caution".

En 2009 déjà, un rapport d’experts avait souligné l’insuffisance de formation des pilotes du B737. Ils soulignaient à propos du pilote que "son expérience précédente et sa courte formation en ligne ne permettaient pas un lâcher immédiat dans la fonction de commandant de bord". Quant au copilote, sa "formation sur B737-700 a été extrêmement sommaire et son entraînement en ligne très insuffisant pour compenser son inexpérience". Le Bureau enquête accident (BEA) français avait également mis en cause le pilote, un ancien militaire, évoquant une "désorientation spatiale".

L'enquête judiciaire pour "homicides involontaires" avait été ouverte le jour de la catastrophe, et avait donné lieu à 37 tomes de procédure, sans qu'aucune mise en examen n'ait été prononcée.

Contacté par l'AFP, Me Jean-Pierre Bellecave, l'un des avocats de la cellule juridique de l'association des victimes du crash, a regretté la décision du parquet de Bobigny et notamment "l'abandon de toute démarche à l'égard du président de la société Flash Airlines".

Avec AFP

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