Menu
S'identifier
Production

P. Caradec : "Acheter Transat France c’est adhérer à son équipe de management !"


Publié le : 13.01.2016 I Dernière Mise à jour : 13.01.2016
Image
Une partie de l'équipe de Transat France ce matin à Paris autour du président Patrice Caradec pour présenter les perspectives 2016 de l'entreprise. ©SJ I Crédit photo

Patrice Caradec souhaite que le futur investisseur adhère au projet de croissance de l’entreprise. La direction de la filiale française espère participer au tour de table.

Le secret  a été bien gardé. C’est en effet depuis septembre 2015 que le groupe canadien Transat A.T. a décidé de mettre en vente sa filiale française opérant sous les marques Vacances Transat et Look Voyages, acquise il y a tout juste 20 ans.

Les 44 agences Look Voyages et Tourgreece, le réceptif en Grèce qui dépend de Transat France, font également parti de ce projet de cession annoncé hier par un communiqué officiel de Transat A.T. qui a mandaté la banque Rothschild pour mener à bien l’opération.

Lors d’une conférence de presse tenue ce matin à Paris, Patrice Caradec, président de Transat France, est revenu sur les raisons de ce retrait du marché français. "Transat A.T. a décidé de se concentrer sur l’Amérique du Nord et de se lancer sur le marché U.S. car les Américains voyagent à des périodes complémentaires des Canadiens alors que les Français ont les mêmes hautes saisons que le marché canadien". Transat A.T. souhaite pour cela se développer dans l’hôtellerie aux Caraïbes.

Vers une implication capitalistique du management ?

Le dirigeant préfère positiver sur ce projet qui a été présenté hier aux représentants du personnel. "Plutôt qu’être marginalisé dans le groupe mieux vaut reprendre son indépendance et s’adosser à un nouvel investisseur solide. D’autant que Transat France est une belle entreprise, avec zéro dette et en phase de prise de part de marché malgré un contexte difficile".

Aucune négociation n’est à ce stade engagée mais le dossier tournerait déjà chez plusieurs cibles, des groupes et fonds d’investissement français et surtout internationaux. "C’est un beau dossier sur le marché qui ne sera pas bradé", ajoute Patrice Caradec. Si aucun accord n’est trouvé sur le prix de cession avec un éventuel acquéreur, Transat A.T. pourrait même renoncer à vendre Transat France et Tourgreece afin d’attendre des jours meilleurs.

A l'occasion de cette possible cession, le management de Transat France se verrait bien participer au futur tour de table. "Notre équipe est engagée. Transat France, 3ème TO français, est bien piloté avec une technologie moderne et une valeur ajoutée dans le produit, affirme-t-il. On ne change pas un business plan de croissance affirmé jusqu’en 2020. Il faudra que l’investisseur soit d’accord avec l’équipe et ce projet de développement". Et d’enfoncer le clou : "Acheter Transat France c’est adhérer à son équipe de management !".

Avec 4 ou 5 ouvertures de Lookéa par an, l’objectif est notamment de franchir à terme le cap des 300 000 clients chez Look Voyages contre 265 000 actuellement. La relance de Vacances Transat (110 000 clients) est désormais sur les rails après les difficultés rencontrées en 2015 lors de la migration du TO sur le nouvel outil Travel Box. "C’est un retour à la normale, la production de Vacances Transat ayant été refondue en lien avec cet outil", affirme Patrice Caradec.

45% de l’objectif 2016 déjà réalisé

L’exercice 2016 se présente de fait sous de meilleurs auspices avec une progression des réservations de 12% avec +19% pour les individuels et +5% pour les groupes (qui pèsent désormais 100 M€). "Transat France fait mieux que prévu à ce jour puisque nous projetions une croissance de 10% en 2016, 45% de l’objectif annuel ayant été réalisé".

Transat France pourrait ainsi repartir de l’avant après un exercice 2015 marqué par une baisse de 2% de son chiffre d’affaires (à 441 M€), de -1,5% de ses clients (375 000) et une légère perte nette de 190 000€ (contre +8,5 M€ en 2014).

Outre les difficultés technologiques de Vacances Transat déjà évoquées, la société a en effet eu à souffrir de fortes pressions sur les marges et de "l’évaporation" de 20 000 clients sur des destinations clés comme la Tunisie, le Maroc, la Turquie et le Sénégal.

S.J.

 

 

 

 

 

 

Div qui contient le message d'alerte

Se connecter

Identifiez-vous

Champ obligatoire Mot de passe obligatoire

Mot de passe oublié

Déjà abonné ? Créez vos identifiants

Vous êtes abonné, mais vous n'avez pas vos identifiants pour le site ? Remplissez les informations et un courriel vous sera envoyé.

Div qui contient le message d'alerte

Envoyer l'article par mail

Mauvais format Mauvais format

captcha
Recopiez ci-dessous le texte apparaissant dans l'image
Mauvais format

Div qui contient le message d'alerte

Contacter la rédaction

Mauvais format Texte obligatoire

Nombre de caractères restant à saisir :

captcha
Recopiez ci-dessous le texte apparaissant dans l'image
Mauvais format