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ATR veut encourager le tourisme durable chez les TO


Publié le : 17.12.2015 I Dernière Mise à jour : 17.12.2015
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Pour attirer les TO généralistes et petits spécialistes du Seto, ATR a fait évoluer son label vers plus de souplesse. I Crédit photo ©DR

L'association Agir pour un tourisme responsable propose aux TO de la rejoindre et de bénéficier d'une certification opérée par Ecocert et d'un rapprochement avec Travelife.

C'est devant une audience de voyagistes plus que clairsemée à la fin du 7ème Forum du Seto qui s'est déroulé à Lyon cette semaine que les responsable d'ATR (Agir pour un tourisme responsable) sont venus présenter les évolutions du label et un rapprochement envisagé avec le label européen Travelife.

"Notre ambition est de faire évoluer le label ATR en fonction des changements qui touchent notre métier. Créé à l'époque pour les acteurs du tourisme d'aventure au Sahara, l'objectif est désormais de l'adapter aux TO mainstream", a expliqué Vincent Fonvieille, le président d'ATR. Et d'ajouter : "Il faut arriver à changer la culture des grands voyagistes du Seto et faire comprendre que le tourisme responsable n'est pas réservé aux TO d'aventure".

Au lendemain de la Cop21, le discours est d'autant mieux accueilli par les voyagistes que ceux-ci vont devoir davantage prendre en compte dans leurs activités les critères de développement durable, sociaux et sociétaux.  

Pour attirer les TO généralistes et petits spécialistes du Seto, ATR a donc fait évoluer son label vers plus de souplesse. "Nous avons voulu un label exigeant mais économiquement accessible pour les TO, et crédible. Il doit être par ailleurs facilement reconnaissable par le client", ajoute Julien Buot, le directeur d'ATR. Comme il avait été annoncé dans nos colonnes il y a quelques mois, l'organisme certificateur n'est plus l'Afnor mais Ecocert.

Le Seto, au travers d'un représentant de Kuoni (Travel Lab), a ainsi participé aux travaux d'ATR auxquels ont aussi été associés Travelife dans le cadre d'un rapprochement possible des deux labels.

Choisi par Transat France (Vacances Transat, Look Voyages) qui est proche d'obtenir la certification, le label Travelife repose sur quelque 450 critères et possède une dimension plus internationale. Un certain nombre d'hôteliers du groupe sont d'ailleurs déjà labellisés Travelife.

Deux ans au maximum pour obtenir la certification

Les parties prenantes ont ainsi opté pour un label unique avec une période d'engagement de 2 ans. Le parcours passerait par une adhésion du TO à l'association et la signature de la charte avec un délai de deux ans pour décrocher sa certification par Ecocert. "Dans l'intervalle, le voyagiste pourra afficher son appartenance à ATR et apposer sur ses produits le terme "labellisation en cours", explique Julien Buot.

Les trois axes du label sont la transparence vers le client, le partenariat avec les réceptifs et hôteliers, et la cohérence, selon les responsables.

Pour convaincre les voyagistes, Vincent Fonvieille met aussi en avant les bénéfices de la certification pour l'entreprise. "Cette certification permet une amélioration de la qualité car le TO est engagé dans une démarche globale de qualité et il amène la preuve de ses engagements", insiste-t-il. Les critères et process mis en place doivent ainsi faire progresser l'ensemble du TO sur ce point et être un élément de motivation des équipes en interne.

"Il faut que le projet construit soit motivant", a confirmé en conclusion Jurgen Bachman, le secrétaire général du Seto. "Il faut toutefois que cela soit faisable sans que cela ne coûte une fortune pour que l'entreprise y retrouve son investissement". Un impératif qui n'est, à ce jour, pas toujours évident aux yeux des TO.

S.J.

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