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Transport

aérien - COP21 : pourquoi le transport aérien n’est pas invité


Publié le : 08.12.2015 I Dernière Mise à jour : 08.12.2015
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Le COP21 se terminera le 11 décembre. I Crédit photo ©DR

Considérée comme un gros pollueur au siège-km parcouru, l’aviation commerciale négociera un accord mondial en septembre prochain.

Comme le prévoit le protocole de Kyoto depuis 1997, le transport aérien n’entre pas dans le cadre de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques, COP21.

Cette activité, comme son homologue maritime, est régie par un autre organisme onusien, l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI), ratifiée en 1947. De même, depuis 1948, une autre agence de l’ONU, l’Organisation maritime internationale, gère le transport maritime.

Si une journée spéciale "transports propres" s’est tenue à la COP21 la semaine dernière, le cœur du sujet pour l’aérien sera abordé en septembre 2016, lors de la prochaine assemblée générale de l’OACI, devant les 191 Etats-membres réunis à Montréal.

Un accord au niveau mondial sur des mesures à prendre à partir de 2020 pour réduire l'empreinte carbone du transport aérien doit y être négocié. Le secteur représente actuellement 2% des émissions mondiales de dioxyde de carbone (CO2).

Réduire les émissions de CO2 par pax de 2% annuels d'ici à 2020

En avant-première de la COP21 se tenait à Toulouse, à l’Ecole nationale de l’aviation civile, les Assises de l’aéronautique et du développement durable.

Parmi les intervenants, Michel Wachenheim, qui fut délégué de la France auprès de l’OACI et ancien directeur général de l’aviation civile, a rappelé que "la première réglementation environnementale de l’OACI date de 1968 et portait sur la réduction des nuisances sonores. Progressivement, elle a permis de réduire de moitié l’empreinte sonore des avions depuis les années 1970. Dès 1971, l’OACI vote également une première résolution visant à établir des normes d’émissions polluantes, NOx et CO2. La troisième génération de normes sera au cœur de la prochaine assemblée générale de l’OACI. L’objectif est de réduire les émissions par passager/km de 2% par an d’ici à 2020, pour arriver à une stabilisation du volume d’émissions en 2020".

Autre enjeu de la prochaine réunion de l’OACI, faire entrer l’aérien dans le marché des émissions de CO2. Un objectif de l’Union européenne qui rencontre une opposition quasi mondiale. Si une hausse des émissions de 1,5% par an est encore prévue jusqu'en 2020, les compagnies tablent sur une stabilisation à partir de 2020, puis sur une réduction de 50% (grâce aux biocarburants) d'ici à 2050 par rapport au niveau de 2005.

L’industrie aérienne considère qu’elle ne peut à la fois financer le progrès technique et entrer sur le marché des émissions de CO2.

Thierry Vigoureux

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