La présidente de la société de représentation commerciale de compagnies aériennes a reçu hier la distinction des mains de Pierre Doulcet lors d'une cérémonie joyeuse et émouvante.
"Une médaille, moi ? Mais je n'ai pas neutralisé l'assaillant du Thalys !" Le cri du cœur de Sandrine de Saint Sauveur, lorsqu'on lui a annoncé qu'elle allait être proposée à la Légion d'honneur, n'étonnera pas ceux qui connaissent la présidente d'APG.
A 44 ans, elle a été distinguée hier en début de soirée, lors d'une cérémonie à l'hôtel InterContinental Opéra à Paris, où s'étaient retrouvés ses proches, et des personnalités de l'aérien et du tourisme, dont Jean-Cyril Spinetta, ancien président d'Air France, Franck Goldnadel, directeur général adjoint d'ADP, Jean-Pierre Sauvage, directeur du Board of Airline Representatives (BAR), Jean-Pierre Mas, président du Snav, ou encore Raoul Nabet, président de l'APST.
C'est Pierre Doulcet, fondateur de Tour Hebdo, du Quotidien du Tourisme et aujourd'hui éditorialiste de La Quotidienne, et lui-même membre de l'Ordre national de la Légion d'honneur, qui a décoré Sandrine de Saint Sauveur de la Croix de chevalier.
"Avancer avec courage et panache !"
Il a salué l'un des principes de vie de la dirigeante : "N'avoir aucun a priori, comprendre l'autre sans juger", et a agrafé la médaille sur sa robe bleu roi en "symbole de notre lien indissoluble à la France" qui "a besoin de nous dans ces périodes difficiles".
Emue mais sans se départir de son sens de l'humour et de l'autodérision, elle a salué les anciens qu'elle "continue d'écouter", dont son père, Jean-Louis Baroux, le fondateur d'APG, qui lui a transmis le flambeau de l'entreprise familiale il y a six ans, et son époux Frédérick Despréaux, qui travaille à ses côtés et lui témoigne son "soutien contre vents et marées".
Dans un message d'espoir et de dynamisme, elle a conclu, "demain nous allons continuer à créer, à voyager, à lancer des produits, à avancer avec courage et panache !" Du panache, Sandrine de Saint Sauveur en a à revendre…
V.D.