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Production

Karavel dévoile sa stratégie pour relancer Fram et Plein Vent


Publié le : 27.11.2015 I Dernière Mise à jour : 27.11.2015
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Alain de Mendonça, président de Karavel/Promovacances, s'est donné trois ans pour redresser Fram. ©DR I Crédit photo

L’agence en ligne va créer une centrale d’achat commune, mettre sur pied une gestion concertée du risk management et installer des modules technologiques performants.

Au lendemain de la reprise de Fram, Alain de Mendonça, président de Karavel/Promovacances, était présent hier à Toulouse pour rencontrer les salariés du groupe toulousain. L’occasion pour lui de faire passer un message positif sur le redémarrage de l’entreprise et son redressement à venir après "les mois difficiles" traversés par les salariés.

Se félicitant du choix des juges du tribunal de commerce de Toulouse, il a en parallèle présenté dans un communiqué les avantages de cette reprise puis ses projets à court terme pour remettre sur pied Fram et Plein Vent. Et d’estimer d’abord que ces deux TO sont complémentaires "en matière de positionnement, de savoir-faire, de destinations et de typologie de clientèles".

Fram et Plein Vent opèrent ainsi en BtoB, avec une forte présence en province et sur le créneau des clubs avec les Framissima. A l’inverse, Karavel/Promovacances vend en BtoC grâce à des outils technologiques performants et une gestion calculée des risques. Karavel est en outre bien implanté au départ de Paris.

La complémentarité existe aussi en terme de destinations, Fram et Plein Vent ayant une importante production moyen-courrier (Grèce, Espagne dont Canaries, Croatie…) alors que Karavel est très présent en long-courrier (République dominicaine, Mexique, Caraïbes…).



"Nous avons beaucoup à apprendre les uns des autres et prévoyons le déploiement de synergies immédiates et le partage des "bonnes pratiques" propres à chaque société. En revanche, chaque marque conservera une identité et un positionnement bien distincts", ajoute Alain de Mendonça.

Développer les synergies

Du côté des mesures, Karavel confirme la mise en place de synergies avec la création d’une centrale d’achat commune sur l’aérien, les hôtels et les réceptifs pour les excursions, activités, transferts…  

La deuxième action passera par la mise en commun des plans de vols entre Fram, Plein Vent et Karavel/Promovacances sur la saison été avec une amélioration du yield management "afin de limiter le nombre de sièges invendus et optimiser les marges".

Les technologies seront un autre chantier important dans cette opération de retour à la rentabilité avec l’implémentation chez Fram et Plein Vent de nouveaux outils de vente, de back office, de CRM plus récents et efficaces.

Alain de Mendonça entend enfin rassurer les partenaires actuels du TO toulousain, indiquant que "Fram continue à travailler pleinement avec les réseaux de distribution". Et de préciser : "Notre objectif est de créer un des pôles leaders du voyage organisé en France, fort de 1 100 salariés, réalisant 700 M€ d’euros de chiffre d’affaires et disposant d’un réseau d’une centaine d’agences". 



Ce chiffre d’affaires additionné entre les deux groupes Fram et Karavel/Promovacances selon les chiffres 2014 (ceux de Karavel n’étant toutefois pas déposés sur Infogreffe) placerait le nouvel ensemble à la deuxième place des tour-opérateurs en France, derrière le Club Med mais devant Euro Disney Vacances. On peut néanmoins douter, compte tenu de ses récentes difficultés, que Fram retrouve en 2015 son CA de 373 M€ enregistré sur l’exercice 2014.

Fram et Karavel gardent des statuts juridiques séparés

Par ailleurs, si les deux voyagistes ont désormais le même actionnaire avec le fonds LBO France, chacun conserve une structure juridique propre, Fram étant logé dans la nouvelle société Phoenix.



Dès le 6 novembre dernier, Alain de Mendonça avait tenu à rassurer ses salariés dans une lettre dont Tour Hebdo a obtenu une copie : "Etant donné que le sauvetage de Fram est une opération à risque et que Fram et Karavel ont deux business models très différents, nous prévoyons, dans le cas où le plan de reprise est accepté par le tribunal de commerce, de séparer les activités de Karavel et celles de Fram. En effet, Karavel est une société saine, dotée d’un plan stratégique clair, que nous ne souhaitons pas fragiliser ; je vous rappelle que Fram, qui a accumulé près de 90 M€ de pertes au fil des années, est porté par un business model radicalement différent du nôtre".

Une séparation juridique qui doit permettre de sauvegarder Karavel/Promovacances au cas où le sauvetage de Fram échouerait ou, au contraire, si le TO, une fois redressé, était revendu par LBO France. Une option à moyen terme, Karavel/Promovacances s'étant donné trois ans pour redresser Fram. 

S.J.

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