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Hébergement

Airbnb publie un code de bonne conduite


Publié le : 12.11.2015 I Dernière Mise à jour : 12.11.2015
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Le site propose une simulation directe des revenus pour la location d'un logement. I Crédit photo ©DR

La plate-forme, qui est dans le collimateur des autorités dans plusieurs villes du monde, fait un geste d'apaisement en promettant de s'assurer que ses hôtes respectent les règles fiscales locales.

Actualisé à 14h30

La plate-forme, qui organise actuellement à Paris son "Airbnb Open" en présence de plus de 6 000 hôtes et de toute la direction de la start-up,  vient de publier un code de bonne conduite à l'intention de ses hôtes.

Il y promet en particulier de "travailler à garantir que la communauté Airbnb paye sa juste part d'impôts", y compris en "aidant à assurer la collecte efficace des taxes touristiques et/ou hôtelières dans les villes qui ont de telles taxes".

Il y indique également que, dans les villes où les habitants ont du mal à se loger en raison d'un manque de logements de location, il demandera à ses hôtes de limiter leurs annonces sur sa plate-forme à "leurs seules résidences permanentes, sur une base de court terme".

La start-up dit toutefois vouloir parallèlement discuter avec les autorités des villes concernées des conditions dans lesquelles des résidences non-permanentes, comme des résidences secondaires occupées seulement une partie de l'année, peuvent être mises à disposition pour des locations de court terme.

Airbnb dit aussi vouloir continuer à accepter sur sa plate-forme des hébergements de type "bed and breakfast" et des logements d'entreprise.

"Nous avons besoin de clarifier ce que nous tolèrerons ou pas", fait valoir le patron-fondateur Brian Chesky dans un message sur le site du groupe.

Ces promesses interviennent une semaine après le rejet par les électeurs à San Francisco, siège d'Airbnb, d'une initiative locale visant à fortement limiter l'usage de la plate-forme dans cette ville.

Bientôt un impôt automatique ?

Airbnb a aussi indiqué mercredi qu'il fournirait aux villes des statistiques anonymes sur l'usage de sa plate-forme (nombre de logements, répartition géographique, nombre moyen de nuitées réservées, prix...). Il y ajoutera aussi des données susceptibles de plaider sa cause, comme l'activité économique qu'il génère ou le nombre d'hôtes qui ont pu éviter une expulsion parce que les revenus tirés d'Airbnb les ont aidés à payer leur loyer ou à rembourser leur emprunt immobilier.

Mais la manne que procure aux hôtes les revenus générés par Airbnb pourrait bientôt être soumise automatiquement à imposition. Un groupe de travail de sept sénateurs est actuellement chargé de la rédaction d'un rapport sur le sujet.

Il préconise "la mise en place d'un système de déclaration automatique des revenus des particuliers". En clair, les montants des revenus touchés seraient transmis par les sites à l'administration fiscale afin qu'ils soient intégrés à la déclaration de revenus pré-remplie des particuliers.

En attendant, à l'occasion de l'"Airbnb Open", la plate-forme vient d'annoncer qu'elle avait contribué à un impact économique de 2,5 milliards d'euros sur un an en France, son deuxième marché après les Etats-Unis.

Ces retombées économiques "induisent 13.300 emplois, liés aux revenus des hôtes et aux dépenses des voyageurs du site", précise Nicolas Ferrari, directeur France d'Airbnb, qui souligne que le nombre de logements disponibles sur Airbnb en France "s'élève aujourd'hui à 200 000" et "60 000 à Paris et en Ile-de-France".

C.P. avec AFP

 

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