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Production

Karavel/Promovacances se donne trois ans pour redresser Fram


Publié le : 05.11.2015 I Dernière Mise à jour : 05.11.2015
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Alain de Mendonça est à la tête d'un groupe de 700 salariés qui pèse 430M€ de volume d'affaires en 2014 et possède déjà 50 agences. ©CC I Crédit photo

Le Pdg du groupe s’est exprimé ce matin dans la presse pour justifier et détailler son projet de reprise du groupe toulousain.

Alain de Mendonça, Pdg de Karavel/Promovacances, s’est exprimé ce matin dans les colonnes de notre confrère Tourmag pour exposer ses projets de reprise du groupe Fram si toutefois son offre était retenue le 18 novembre prochain par les juges du tribunal de commerce de Toulouse dans le cadre d’un dispositif de cession "pré-pack". Afin de rassurer la distribution, il souligne que dans ce cas les dossiers clients en cours seront honorés ainsi que les dossiers groupes pour les agences qui ont versé des acomptes.

Face à d’autres éventuels candidats, Karavel semble donc avoir une longueur d’avance, travaillant déjà étroitement avec l’administrateur judiciaire, le Comité interministériel de restructuration industrielle (Ciri) à Bercy et le ministère de l’Economie. 

Dans ce cadre, Alain de Mendonça se pose comme le mieux à même "de reprendre une grande partie du périmètre, une vaste majorité des salariés et d’assurer l’avenir du groupe Fram" qui, rappelle-t-il, "a perdu plus de 90 M€ sur les six derniers exercices". Et d’ajouter que le groupe toulousain serait endetté à hauteur de 35 M€.



Un investissement de 40 M€

Soutenu par le fonds d’investissement LBO France qui détient 76% de son capital, Karavel/Promovacances prévoit d’investir 40 M€, dont 20 M€ pour le rachat du groupe Fram proprement dit. Alain de Mendonça précise en effet qu’il faudra réaliser "de nombreux investissements technologiques pour moderniser l’outil de travail, relancer une campagne de communication sur la marque Fram…" De fait, il ne prévoit pas de retour à l’équilibre de Fram avant 2018.

Pour redresser la barre, 25% à 30% des emplois seront supprimés dans le cadre d'un PSE qui prévoit la fermeture ou la cession en france de quinze agences de voyages déficitaires, sur 50. Une reconquête commerciale sera aussi opérée avec des tarifs plus agressifs. Le Pdg prévoit enfin des synergies avec son groupe à travers "la création d’une centrale d’achat commune ainsi que la mise à disposition de certains modules de Karavel et d’outils de yield management". Le siège du groupe Fram restera toutefois pour l’instant à Toulouse.


Enfin, concernant la filiale Plein Vent, Alain de Mendonça n’évoque pas de projet éventuel de cession. Bien au contraire, après avoir détaillé les éléments qui ont fait le succès ces dernières années du TO, il précise là aussi que Karavel pourra "apporter [son] appui sur la partie technologique, le yield management ou encore la mutualisation de certains achats". 
De quoi rassurer la soixantaine de salariés de Plein Vent basés à Saint-Laurent-du-Var.

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