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Transport

aérien - Mouvements de grève en vue de la COP21


Publié le : 05.11.2015 I Dernière Mise à jour : 05.11.2015
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Le trafic pourrait être fortement perturbé à compter du 17 novembre. I Crédit photo ©DR

Les aiguilleurs du ciel appellent à un mouvement de grève chaque matin pendant que la CGT Air France menace la direction de la compagnie d'un conflit sans précédent.

On attendait les pilotes, ce sont en fait les contrôleurs aériens qui ouvriront le bal des grèves à la veille de la COP21. La 21e Conférence des parties de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques, résumée par l’acronyme COP21, se tiendra du 30 novembre au 11 décembre prochains au centre d’expositions de l’aéroport du Bourget avec pas moins de 80 chefs d'Etat.

Dans un communiqué paru hier, le SNCTA, le plus important syndicat de contrôleurs aériens, "appelle l’ensemble des contrôleurs à cesser le travail à partir du 17 novembre, pour une période illimitée, tous les matins de 6h00 à 8h30".

Ces 90 minutes de grève quotidiennes, pendant une plage de trafic particulièrement chargée, permettent de désorganiser les hubs pour l’ensemble de la journée avec des retards difficiles à rattraper. Le temps de grève, non payé (en principe), est minimum mais la perturbation maximale. Les revendications concernent les salaires, les effectifs et le statut de la fonction publique.

En 1998, le Syndicat national des pilotes de ligne (SNPL), en conflit sur un projet de baisse de salaires contre des échanges d’actions d’Air France, avait réussi une très belle opération en se mettant en grève dix jours avant le Mondial de foot. Air France, transporteur officiel de la manifestation, avait cédé.

Le SNPL a toutefois indiqué cet été qu’il ne ferait pas grève. Mais un durcissement du conflit actuel n’est toutefois pas exclu.

La CGT promet le pire

Parmi les manifestants du 5 octobre dernier lors du CCE d'Air France, deux pilotes risquent une sanction majeure qui pourrait aboutir à leur licenciement. Dans ce cas, la CGT promet déjà le pire.

"Ce sera Spartacus…" prévient Miguel Forte, secrétaire général du syndicat CGT Air France, auditionné hier par des parlementaires issus de l’Assemblée nationale. Il annonce "un conflit sans précédent" si, après les violences à l'encontre de deux directeurs de la compagnie, la direction venait à licencier des salariés actuellement visés par des sanctions disciplinaires.

Cinq d’entre eux doivent passer en correctionnelle à Bobigny le 2 décembre. Toujours devant les élus, Miguel Forte a fustigé une nouvelle fois l'emploi du terme "voyous" par le Premier ministre Manuel Valls au lendemain des incidents du 5 octobre.

T.V.

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