Le spécialiste des croisières met en avant sa connaissance des compagnies, des bateaux et des itinéraires pour se démarquer des acteurs "mass market".
A l’approche de la fin 2015, Un Océan de Croisières a déjà mis le cap sur 2016 voire 2017 avec des premières tendances encourageantes. "Avec 9,8 M€ de chiffre d’affaires prévu contre 10,8 M€ l’an dernier, 2015 a été une année transitoire en l’absence de départs de France avec Cunard, mais 2016 s’annonce bien partie avec une hausse des réservations de 41% par rapport à l’an passé à la même date et déjà 4,2 M€ en portefeuille", confie Rémy Arca.
Le Pdg explique cette progression par une hausse de la notoriété du TO après toutes ces années, par l’impact du manuel de vente mis à disposition des agences et par le bon accueil réservé à la brochure 2016-2017, dont les nouveaux onglets facilitent la lecture et la recherche d’une croisière selon la zone géographique désirée. Le spécialiste qui revend pas moins de 18 compagnies, dont certaines en exclusivité, a ensuite embauché un commercial sur la région Rhône-Alpes. "Nous pouvons faire quelques développements marketing et commerciaux car la situation financière est saine", ajoute Rémy Arca, dont le TO a réalisé un bénéfice de 207 800€ en 2014.
"Le challenge pour 2016 reste de faire prendre conscience de la diversité de notre offre et que le marché ne se limite pas au mass market avec Costa, MSC ou CDF mais qu’il existe des compagnies pour d’autres attentes", insiste Corinne Renard, la directrice commerciale.
Et d’ajouter : "Nous n’avons pas d’équivalent sur le marché en raison de l’expertise de notre équipe de vente sur ces compagnies, sur les types de bateaux, les itinéraires et les tarifs. C’est un travail de longue haleine mais les agences comprennent notre valeur ajoutée et le temps que nous leur faisons gagner". Près de 500 agences revendent ainsi régulièrement Un Océan de Croisières.
Des liens toujours présents avec les agences Selectour Afat
Un Océan de Croisières est référencé chez Thomas Cook, Tourcom, Havas Voyages et Nouvelles Frontières. Et si le TO a quitté Selectour Afat, il reste largement distribué dans le réseau ayant resigné des contrats avec nombre d’adhérents, dont les miniréseaux. De l’avantage de disposer de produits exclusifs…
Pour 2016, Un Océan de Croisières mise notamment sur le retour à Marseille du Norwegian Epic de NCL. "Cette proximité va apporter de la visibilité à ces croisières proposées d’avril à octobre d’autant que l’offre se rapproche du tout compris avec l’ajout de multiples forfaits à mesure que le client monte en gamme pour sa cabine", explique-t-elle.
Le TO met toujours en avant Cunard, sa compagnie fétiche, qui a encore représenté plus de 1 500 des 3 850 clients réalisés en 2014, avec cinq croisières francophones (assistance à bord, excursions…), dont deux transatlantiques. "Cet accompagnement francophone permettra aux vendeurs de pousser le produit Cunard", estime Corinne Renard, qui sort aussi dans un tiré à part sur les tours du monde effectués entre janvier et avril 2017 par les Queen Mary 2, Queen Victoria et Queen Elizabeth. "Cunard propose des avantages à ceux qui réservent avant le 30 novembre que cela soit pour la totalité du voyage ou un simple tronçon", souligne Viviane Richer, la directrice générale.
Un choix de compagnies anglophones premium
Dans un environnement très anglophone cette fois-ci, le TO a enfin étoffé l’offre de Holland America, intégré les croisières polaires de Quark Expéditions et celles très haut de gamme d’Oceania Cruises. "Cette compagnie opère des itinéraires axés sur la découverte, ce qui devrait plaire à la clientèle française même si les excursions sont en anglais", ajoute Viviane Richer, qui compte aussi promouvoir Crystal Cruises, autre compagnie de luxe aux croisières tout inclus.
Si Un Océan de Croisières développe les ventes sur de nouvelles compagnies, elle entend maintenir celles réalisées avec des acteurs connus du marché, comme Star Clippers, Paul Gauguin, l’Aranui ou encore Ponant, dont le TO est le premier revendeur. "Notre force est de pouvoir habiller la croisière avec les vols et des extensions mais aussi de faire des propositions alternatives quand la croisière demandée est complète", conclut Corinne Renard.
S.J.