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Transport

aérien - Air France donne le feu vert pour la restructuration : au moins 3000 postes menacés


Publié le : 02.10.2015 I Dernière Mise à jour : 02.10.2015
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I Crédit photo ©Air France

Le conseil d’administration du groupe a mandaté la direction française pour réduire l’activité. Les syndicats craignent la suppression d'au moins 3 000 postes.

Le calendrier du conflit à Air France suit la logique consécutive au refus des pilotes français, du moins de leurs syndicats, de négocier. Le conseil d’administration d’Air France-KLM, réuni hier à Amsterdam, a mandaté la direction d’Air France pour mettre en œuvre un plan de restructuration. Le conseil d’administration de celle-ci se réunit à Paris aujourd’hui.

Ses décisions seront détaillées lundi dans un CCE à Roissy-CDG. Dans un communiqué, la direction précise que "ce plan, comportant une réduction de l’activité d’Air France en 2016 puis 2017, afin de garantir les objectifs économiques et l’avenir de la compagnie, sera présenté lundi au comité central d’entreprise d’Air France". Les représentants du gouvernement français et du personnel étaient présents à la réunion du groupe à Amsterdam et les décisions ont été prises à l’unanimité.

Le plan B, évoqué en CCE en début de semaine par le directeur-général adjoint ressources humaines, Xavier Broseta, prévoit la baisse d’activité de la compagnie pour qu’elle se concentre sur les liaisons immédiatement rentables. Cela se traduirait par une sortie d’une dizaine d’avions de la flotte, les plus anciens mais aussi ceux dont le leasing peut être rapidement résilié.

Jusqu'à 8 000 suppressions de postes, selon les syndicats

Une centaine d’équipages serait alors concernée et des départs envisagés, "sans PSE massif" avait alors précisé la direction. Il n'empêche que le plan B pourrait entraîner la suppression de plusieurs milliers de postes, jusqu'à 8 000 selon la CGT, en incluant les impacts sur le personnel au sol et dans les escales. La compagnie avait néanmoins clairement écarté la semaine dernière la menace d'un plan de licenciements massif, même en cas d'échec des négociations avec les pilotes et hôtesses sur les mesures de productivité souhaitées.

A Lyon, Alain Vidalies, secrétaire d’Etat aux Transports, a déclaré lors d'une conférence de presse à l'occasion des Rencontres nationales du transport public : "Aujourd'hui, la compagnie Air France n'est plus en situation d'investir et de faire face à cette concurrence, ne serait-ce qu'en se mettant aux normes des autres grandes compagnies européennes".

"Une négociation n'est jamais terminée, il n'est jamais trop tard pour négocier. Si la direction et les pilotes peuvent reprendre la négociation, il est souhaitable qu'ils le fassent, sachant qu'il y a une certaine urgence", a aussi indiqué Alain Vidalies, qui semble ignorer le calendrier du transport aérien lié à la mise en machine le 1er octobre du programme d’été Iata.

T.V.

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