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Production

Beachcomber veut "repartir sur une dynamique forte"


Publié le : 01.10.2015 I Dernière Mise à jour : 01.10.2015
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I Crédit photo A gauche, François Venin, directeur commercial, accompagné de Gilbert Espitalier-Noël, CEO du groupe Beachcomber. ©SJ

Un nouveau tandem à la tête du groupe entend réorganiser et redynamiser Beachcomber Tours afin de rebooster les ventes sur les dix hôtels du groupe.

"A chacun son style et sa stratégie. Notre arrivée va impliquer certains changements. C’est une opportunité pour l’entreprise de repartir sur une dynamique forte", déclare tout de go François Venin, nouveau directeur commercial du groupe Beachcomber, concernant sa nomination et celle du CEO Gilbert Espitalier-Noël, assis à ses côtés sur le stand de l’île Maurice à l’IFTM Top Resa.  

Une réunion a ainsi eu lieu lundi avec les commerciaux de Beachcomber Tours, pour présenter le projet de relance après une année 2015 difficile et faire taire certaines rumeurs. Depuis le départ de Guillaume Allag, la direction commerciale est assurée par intérim par David Simon, responsable commercial de la région Ouest.

D’autres changements pourraient suivre au niveau des équipes mais aussi de l’organisation du groupe en France avec un rassemblement sous le même toit du TO et de Beachcomber Hotels. "C’est la même maison", plaide François Venin. 



Davantage communiquer sur les valeurs de Beachcomber

L’enjeu est important, le TO maison assure 40% de l’activité du groupe en France (soit de l’ordre de 30 M€ pour 18 000 clients par an), le reste étant réalisé par d’autres voyagistes tels Kuoni, Passion des îles, Jet tours, Fram… "Nous allons davantage communiquer sur les valeurs de Beachcomber", assure-t-il. Cette marque sera donc remise en avant, la marque Royal Palm n’étant pas appelée à être développée plus avant au-delà des deux hôtels de Maurice et Marrakech.

Outre la commercialisation des 10 hôtels (2 000 chambres), la priorité sera justement de pousser la commercialisation du Royal Palm Marrakech, qui n’affiche que 25% de remplissage. "Le premier cap sera d’atteindre les 40% en 2016 et à terme les 60%", assure François Venin. "Nous y réalisons 90% d’individuels et 10% de TO, tout l’inverse de Maurice", observe le directeur commercial. "Nous devons donner à nos clients européens fidèles l’envie de goûter la culture Beachcomber le temps d’un séjour ou d’un week-end", ajoute Gilbert Espitalier-Noël.

Avec un taux d’occupation de 65%, la tendance est en revanche bonne pour le Sainte-Anne Island aux Seychelles, qui bénéficie sur le marché français du retour de liaisons directes depuis Paris avec Air Seychelles et d’une perception auprès de la clientèle de destination sécure, à l’instar de Maurice.

L’établissement fait en outre l’objet d’une importante campagne de communication auprès de la distribution via une opération déclinée de l’émission Koh-Lanta. "Il faut marquer notre différence, le client ayant une île à soi que nous allons faire découvrir autrement au travers d’expériences", explique François Venin.

Lancer de nouveaux projets de développement   

Le groupe travaille en parallèle à réduire la pression de sa dette, en partie due au projet de Royal Palm Marrakech, dont le coût final a explosé. "Nous avons réalisé une levée de fonds de l’ordre de 40 M€ sur le marché mauricien et nous œuvrons à trouver de nouvelles sources de financement sachant que nous sommes actuellement propriétaires à 100% de nos hôtels, explique Gilbert Espitalier-Noël. Nous pouvons accueillir des partenaires à différents niveaux et ne pas nous laisser enfermer par cette dette."

La volonté du groupe est en effet de grandir à Maurice et dans l’océan Indien. Il possède ainsi des terrains à Maurice (aux Salines) et aux Seychelles (Praslin), et affiche des projets de rénovation de plusieurs établissements (Shandrani, Victoria, Canonnier, Sainte-Anne Island…).

"Nous faisons appel à de jeunes designers mauriciens pour donner une note plus contemporaine et dynamique à certains espaces voire à certains hôtels", précise François Venin. "Nous aimerions avoir encore un hôtel à Maurice, un peu différent des autres, pour compléter notre offre." Des évolutions par petites touches que le groupe entend mener sans perdre son identité…

S.J.

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