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Transport

aérien - Et si les low cost alimentaient les hubs des compagnies aériennes majors?


Publié le : 23.09.2015 I Dernière Mise à jour : 23.09.2015
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Un partenariat entre easyJet et sa concurrente Eurowings aboutira-t-il pour acheminer les passagers vers les hubs long-courriers ? I Crédit photo ©DR

Des partenariats sont à l'étude. Ryanair se rapprocherait de British Airways et easyJet de Lufthansa.

Le sujet n’est plus tabou. Un partenariat entre compagnies aériennes concurrentes, low cost et major, est envisagé.

La problématique est la suivante : comment réduire les coûts d’alimentation des hubs en passagers moyen-courriers, ceux qui prennent ensuite des correspondances internationales ? Les majors ne parviennent pas à réduire suffisament leurs coûts sur les trajets courts avec des avions de moyenne capacité. Le recours aux low cost, même concurrentes par ailleurs, serait-il une solution ?

C’est ce qu’évoque Michael O’Leary, patron de Ryanair, dans une interview accordée à l’agence Bloomberg, où il cite des discussions entamées avec le groupe IAG, Virgin Atlantic et TAP Portugal entre autres.

Le même son de cloche vient, cette fois, du Pdg d’une major, Carsten Spohr (Lufthansa) qui évoque, dans un entretien avec le Spiegel, "une possible collaboration entre Eurowings et son concurrent easyJet". Eurowings, ex-Germanwings, est la nouvelle filiale low cost de Lufthansa.

Qui prend en charge les passagers en cas de problème?

Outre la culture des entreprises, les obstacles à franchir sont nombreux pour arriver, par exemple, à un traitement fluide des passagers (et de leurs bagages) entre un vol easyJet et un autre de Lufthansa en correspondance.

Le concept du low cost repose sur des temps d’escale les plus courts possibles lors de vols point à point, alors qu’assurer une correspondance impose d’attendre le vol précédent ou de prévoir une durée au sol importante.

C’est toutefois imaginable si les fréquences sont nombreuses, à cadence horaire, par exemple. Une solution doit être trouvée pour le traitement des bagages en correspondance.

Enfin, qui prend en charge les passagers quand un des deux transporteurs est défaillant à la suite d’un problème technique ou d’un retard météorologique ? N’y a-t-il pas là matière à créer un nouveau modèle ? Aussi O’Leary comme Spohr indiquent que la mise en place de tels partenariats peut prendre de nombreuses années.

Thierry Vigoureux

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