La société américaine de VTC vient d’annoncer son lancement officiel au Maroc et la signature d’un accord avec la ville de New York.
Uber reviendrait-il en odeur de sainteté ? La société américaine de véhicules de transport avec chauffeur a annoncé mercredi son lancement officiel au Maroc, une première au Maghreb et en Afrique francophone.
Uber Maroc inaugure, à Casablanca, une période de tests qui durera jusqu'au mois de septembre. La ville, qui compte plus de 15 000 taxis classiques, fait face à une demande en transports supérieure à l'offre.
Décriée par les taxis professionnels dans certains pays, qui l'accusent de "concurrence déloyale", la société a cherché à anticiper les critiques au Maroc en affirmant offrir "un service très différent des taxis".
Il repose sur un réseau de "chauffeurs d'entreprises de transport touristique" disposant de "licences et de toutes les autorisations nécessaires", a fait valoir Meryem Belqziz, la directrice générale d'Uber Maroc.
Pas de restriction de développement à New York
De l’autre côté de l’Atlantique, à New York, la tension a baissé d’un cran. Engagée dans un bras de fer très public avec Uber, la ville a lâché du lest mercredi en repoussant le vote d'une loi qui visait à réduire ses capacités de développement dans la mégalopole américaine.
Selon les termes de cet accord, la ville va mener une étude sur quatre mois pour évaluer l'impact d'Uber et d'autres sociétés de transport de passagers sur les embouteillages et la pollution.
Uber devra de son côté publier des données "bien au-delà de ce qui a été fait jusqu'ici", selon le bureau du maire, qui a qualifié cette entente de "judicieuse et équitable".
L'entreprise californienne, qui a progressé très vite à New York, avec plus de 20 000 véhicules contre 13 587 taxis jaunes, avait affirmé que de telles restrictions auraient détruit 10 000 emplois et privé d'un service vital les arrondissements hors Manhattan, où les taxis jaunes vont peu.
C.P. avec AFP