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Transport

ferroviaire - Alleo va réduire les temps de parcours entre la France et l’Allemagne


Publié le : 23.07.2015 I Dernière Mise à jour : 23.07.2015
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Guillaume Pepy, président de la SNCF (à droite), accueille ses homologues allemands dont Rüdiger Grube, le président de la DB (au centre). I Crédit photo ©SJ

La SNCF et la Deutsche Bahn ont resigné, ce matin, un accord de partenariat de cinq ans à l’occasion de l’arrivée à Paris du nouveau train ICE3.



Si le secrétaire d’Etat au Transport Alain Vidalies était absent, le ministre allemand des Transports et de l’Infrastructure numérique, Alexander Dobrindt, avait fait le déplacement ce midi à bord du premier ICE3 de nouvelle génération de la Deutsche Bahn.

Le train arrivé en gare de l’Est a été l’occasion de la signature du renouvellement pour cinq ans de l’accord de partenariat entre la SNCF et la DB dans Alleo. Les présidents des deux compagnies ferroviaires, Guillaume Pepy et Rüdiger Grube, ont paraphé le document.



"L’homologation de circulation sur les réseaux européens et l’arrivée de ce nouveau train Siemens est le fruit du partenariat entre la SNCF et la DB. Je suis sûr que, comme le TGV Duplex, il rencontrera un grand succès sur la ligne", s’est félicité Guillaume Pepy. Ce nouvel ICE3 affiche notamment des informations en temps réel sur des écrans situés au plafond et dispose d'un restaurant de 16 places assises.

En cinq ans, Alleo a déjà transporté près de 12 millions de passagers entre les deux pays. Rüdiger Grube a précisé pour sa part que "le trafic a progressé de 4% au premier semestre 2015 avec 900 000 clients, signe d’un développement en cours voulu par la clientèle".

Des fréquences supplémentaires vers Stuttgart et Francfort


Et Guillaume Pepy d’annoncer : "Le partenariat dans Alleo va s’étendre dans les prochaines années grâce à l’ouverture complète de la LGV Est européenne au printemps 2016".

Cette opération va permettre de réduire sensiblement les temps de parcours, de 30 minutes sur le Paris-Stuttgart (soit 3h10) et de 15 minutes sur le Paris-Francfort (soit 3h35). Cela va permettre d’ajouter un aller-retour quotidien entre Paris et ces deux villes allemandes mais aussi deux AR par jour entre Strasbourg et Francfort. 



"Notre objectif est de nous étendre, de devenir plus rapide et d’avoir un partenariat encore meilleur, a conclu Rüdiger Grube. Nous rapprochons 150 millions de personnes, c’est un symbole pour nos deux pays et un projet vecteur de croissance économique."

Stéphane Jaladis

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