Altares a recensé treize défaillances d'entreprises de mars à juin, soit 30% de moins qu'à la même période de 2014.
Selon le palmarès Altares sur les défaillances d'entreprises au second trimestre 2015, il y a de l'espoir. Au total, tous secteurs confondus, 13 408 défaillances (9 179 liquidations judiciaires, 3 893 redressements judiciaires et 336 sauvegardes) ont été enregistrées, soit près de 7% de moins (-6,8%) qu'au second trimestre de 2014.
Quelque 10 000 emplois ont été préservés par rapport au printemps 2013. "L'onde de choc de la crise des subprimes de l'été 2007 a atteint l'économie réelle dès le printemps 2008, rappelle Thierry Millon, directeur des études Altares. Le record de plus de 17 000 procédures a été dépassé à trois reprises en début d'année 2009, 2010 et même 2014."
Pour Altares, jamais le nombre de 13 400 défaillances n'a été aussi faible depuis le printemps 2008. Le mois de mars dernier avec ses 6 400 cessations de paiement aurait-il sonné la fin de sept années de forte crise ?
En tout cas, dans le secteur du tourisme, Altares rapporte une sinistralité en baisse également. Treize défaillances ont été recensées entre avril et juin : six agences de voyages, cinq voyagistes et deux services de réservations et activités connexes.
Baisse significative par rapport aux années précédentes
En comparaison avec le second trimestre de 2014, où 20 défaillances étaient comptabilisées, ce chiffre est en recul de 30%. La baisse est significative également par rapport à la même période des années précédentes : en 2013, on recensait 30 défaillances ; en 2012, 21 ; et en 2011, 22.
Pour rappel, Altares a recensé 35 défaillances d'entreprises du tourisme au premier trimestre 2015, et 90 pour toute l'année 2014.
Cette tendance correspond à celle des TPE (moins de 10 salariés), tous secteurs confondus, qui marquent un vrai signal d'amélioration avec une baisse de 6,6% des défaillances. Les PME de 10 à 49 salariés sont encore mieux orientées, avec 10% de défaillances en moins. Quant aux défaillances des PME d'au moins 50 salariés, elles se stabilisent juste sous les 100 procédures.
Catalina Cueto