Menu
S'identifier
Distribution

Galeries Lafayette Voyages : le PSE se termine mi-juillet


Publié le : 02.07.2015 I Dernière Mise à jour : 02.07.2015
Image
Le réseau est spécialisé dans les voyages de noces et les voyages à la carte. I Crédit photo ©DR

Le réseau adossé aux grands magasins va fermer 9 agences sur 21. Les salariés concernés réclament davantage d'accompagnement.

Le réseau Galeries Lafayette Voyages est confronté actuellement à un Plan de Sauvegarde de l'Emploi. Sur les 21 agences en propre, 9 sont concernées par le PSE, qui touche 20 salariés. A cela, il faut ajouter 6 personnes de l'agence du magasin du boulevard Haussmann à Paris.

Les agences en difficultés sont situées à Dijon, Reims, Metz, Strasbourg, Lyon Part-Dieu, Clermont-Ferrand, Toulouse, Pau et Nantes.

Selon une salariée, qui tient à rester anonyme, les négociations syndicales se termineront le 13 juillet et les agences fermeront en octobre prochain. "Quelques postes sont proposés dans les 12 agences qui continuent à fonctionner, mais en raison des contraintes géographiques, ils ne seront sûrement pas tous acceptés", dit-elle.

Les agences qui restent ouvertes sont établies à Paris (boulevard Haussmann et rue des Archives), Bordeaux, Caen, Limoges,Lyon Bron, Marseille, Montpellier, Annecy, Nice, Saint Laurent du Var et Tours.

"Toutes ces agences devront être rentables d'ici 2017, précise-t-elle, sinon elles devront également fermer. Depuis juin 2014, le réseau a développé sa propre production avec des réceptifs étrangers, ce qui contribue à dégager de meilleures marges. Mais l'emplacement des agences, en étage dans les magasins, n'aide pas à capter la clientèle de passage", regrette-t-elle.

Convention collective des grands magasins

Elle regrette également que les salariés soient soumis à la convention collective des grands magasins, et non pas à celle des agences de voyages.  "Nous nous sentons mal considérés par le siège et par les syndicats", estime-t-elle.

Dans les revendications des salariés, âgés essentiellement de 35 à 40 ans : une prime de départ plus importante (deux mois par année d'ancienneté), un congé de reclassement plus long (12 mois, avec maintien du salaire) et un budget de formation plus élevé (au-delà de 4500 euros pour les formations d'adaptation et au-delà de 10 000 euros pour les formations qualifiantes). "Vu le contexte économique, dans le tourisme et ailleurs, les salariés vont avoir du mal à retrouver du travail", avoue cette salariée.

Pour rappel, le réseau a réalisé un volume d'affaires de 35 millions d'euros en 2014, avec une activité essentiellement tournée vers les voyages de noces et les voyages à la carte.

Catalina Cueto

Div qui contient le message d'alerte

Se connecter

Identifiez-vous

Champ obligatoire Mot de passe obligatoire

Mot de passe oublié

Déjà abonné ? Créez vos identifiants

Vous êtes abonné, mais vous n'avez pas vos identifiants pour le site ? Remplissez les informations et un courriel vous sera envoyé.

Div qui contient le message d'alerte

Envoyer l'article par mail

Mauvais format Mauvais format

captcha
Recopiez ci-dessous le texte apparaissant dans l'image
Mauvais format

Div qui contient le message d'alerte

Contacter la rédaction

Mauvais format Texte obligatoire

Nombre de caractères restant à saisir :

captcha
Recopiez ci-dessous le texte apparaissant dans l'image
Mauvais format