La récente mise à jour maintient la mise à l’index de 232 transporteurs dans le monde.
Les Philippines retrouvent le droit de voler dans l’espace européen. Elles avaient été ajoutées à la liste noire de l'Union européenne en mars 2010 et 31 compagnies de l'archipel y figuraient encore fin 2014 lors de la dernière édition de la liste européenne.
La compagnie nationale Philippines Airlines en avait été retirée en juillet 2013, suivie par la low-cost Cebu Pacific en mai 2014, après des audits. Cette mise en liste noire était une conséquence de la non conformité de l’autorité de l’aviation civile locale.
De facto, les transporteurs dont elle avait la tutelle, devenaient blacklistés. C’est le cas de plusieurs autres pays (Afghanistan, Angola, Bénin, République du Congo, République démocratique du Congo, Djibouti, Guinée équatoriale, Érythrée, Gabon, Indonésie, Kazakhstan, Kirghizstan, Liberia, Libye, Madagascar, Mozambique, Népal, Sao Tomé-et-Principe, Sierra Leone, Soudan et Zambie) où toutes les compagnies sont inscrites sur la liste. Certaines peuvent toutefois être autorisées sous conditions à opérer en Europe, comme c’est le cas pour l’indonésienne Garuda ou Air Madagascar qui utilise des A340 d’Air France.
"Après cinq années de travail intensif, nous sommes enfin en mesure de lever l'interdiction d'exploitation qui pesait sur les transporteurs aériens certifiés aux Philippines", a déclaré Violetta Bulc, commissaire européenne aux Transports, dans un communiqué.
Cette sortie de liste noire ne signifie pas que toutes les compagnies philippines vont opérer en Europe. La plupart n’en ont ni les moyens, ni l’intention. En revanche, cela autorise les agences de voyages à commercialiser des vols de ces transporteurs régionaux.
T.V.