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Transport

aérien - Easyjet enfonce le clou à Lyon-Saint Exupéry


Publié le : 24.06.2015 I Dernière Mise à jour : 24.06.2015
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I Crédit photo Ouverte en 1999, la base d'Easyjet à Lyon dispose de cinq avions. ©DR

Nouvelles lignes, rendorcement de fréquences et perspectives de développement : la low-cost défend sa place à Lyon. 

A l'occasion du 7e anniversaire de l’installation de sa base à Lyon-Saint Exupéry, Easyjet a annoncé l’ouverture de 4 lignes saisonnières pour cet hiver, des renforcements de fréquence et des perspectives de développement conformes avec celles de l’aéroport.

Amsterdam (4 vols par semaine), Naples (2 vols par semaine), Belfast (1 vol par semaine) et Londres Southend (1 vol par semaine) seront désormais connectés à Lyon-Saint Exupéry, à partir de l’entrée en service des horaires d’hiver Iata. Avec de nouvelles fréquences ajoutées sur les liaisons vers Rome, Londres Luton et Toulouse, ce seront 44 000 sièges supplémentaires qui seront proposés à la clientèle lyonnaise par la compagnie orange.

Des initiatives qui confirment l’intérêt d’Easyjet pour Lyon. Arrivée en 1999, elle y a ouvert une base, avec deux avions, en avril 2008, et en compte cinq aujourd’hui, ce qui en fait la deuxième base en France, sur les cinq qu’elle exploite. Et opère, à ce jour, 34 routes vers 11 pays.

De nouvelles routes à l'étude

Esayjet laisse entrevoir des projets pour de nouvelles routes, qui devraient pouvoir s’ouvrir encore dans un proche avenir : "il nous reste du potentiel ici", confirme François Bacchetta, directeur général pour la France d’Easyjet. A Lyon-Saint Exupéry, avec 2 millions de passagers, en 2014, soit 19,4 % de part de marché du trafic de l’aéroport, Easyjet poursuit sa croissance. "Sur les 10 millions de passagers que nous envisageons en 2020, environ 40% devrait être captés par le low cost", explique Philippe Bernand, président du directoire d’Aéroports de Lyon. A ce jour, ce trafic n’en représente que 27,2 %.

Pour coller à ces ambitions Easyjet vise toutes les clientèles. "Les clientèles import et export sont équilibrées, même s’il existe de fortes disparités selon les lignes", explique François Bacchetta. "De même, la clientèle affaires représente désormais 21 % des passagers au niveau lyonnais, contre 24 % au niveau français", ajoute-t-il. Les perspectives sont conformes à la feuille de route d’Easyjet : "pour cette année, nous visons une croissance de 5 % de notre trafic", c’est-à-dire plus de deux fois supérieure à ce qu’a connu le trafic français en 2014 (+1,6 %) ou même durant le premier trimestre 2015 (+2,1%), par rapport aux périodes équivalentes des années précédentes.

Jean-François Bélanger, à Lyon

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