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Transport

aérien - Air France et ses pilotes : le bras de fer judiciaire continue


Publié le : 22.06.2015 I Dernière Mise à jour : 22.06.2015
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I Crédit photo Les jours se suivent et se ressemblent au tribunal de grande instance de Bobigny, avec des conflits entre Air France et le SNPL. ©DR

Le syndicat national des pilotes de ligne a tout de même assuré qu'il n'y aurait pas de grève cet été.

Les actions en justice entre Air France et ses pilotes se suivent au tribunal de Bobigny.

Vendredi dernier, c'est un pilote, ex-président du SNPL, qui a été débouté devant les Prud'hommes. Il tentait de faire accepter son droit de retrait pour un aller-retour entre Paris et Alger : les conditions de l’escale sont pourtant parfaitement sécurisées, de la navette routière escortée au choix de l’hôtel. En classant comme non recevable cette demande de payer les jours de droit de retrait, la justice a rappelé que c’est à la direction de l’entreprise de définir les pays où peut s’exercer la possibilité de refuser la mission.

Cela a d’ailleurs été le cas récemment à Air France qui a accepté le droit de retrait pour les pays atteints par l’épidémie Ebola. Si on considère que certaines rues de New York sont dangereuses, qu’il peut y avoir des manifestations d’étudiants à Montréal, que la réputation de Sao Paulo est sulfureuse, que Pékin est polluée, etc., chaque pilote pourrait alors choisir ses escales préférées et exiger d'être payé pendant ce droit de retrait : ingérable pour la compagnie. Le SNPL n’a pas indiqué s’il faisait appel.

Le SNPL ne prévoit pas de grève cet été

Samedi, le SNPL a convoqué une conférence de presse pour annoncer qu’il ne déclencherait pas de grève cet été, même s’il restait en conflit avec Air France. Y aurait-il une volonté de se raccrocher aux opinions de la base des navigants ? Si l’on en croit les récentes Assises des pilotes qui se tenaient au siège de la compagnie, la tendance serait plutôt à la conciliation exprimée par les 300 pilotes présents.

Un deuxième épisode judiciaire se tenait ce matin, toujours à Bobigny, mais cette fois en audience au tribunal de grande instance. Sollicité aussi en référé, celui-ci doit dire si le président de la compagnie peut obliger ou non les pilotes à appliquer les accords Transform 2015, signés mais restés lettre morte faute d’accord syndical. Ceux-ci avaient été validés par 67% des pilotes le 14 août 2012. Les autres catégories de salariés d’Air France ont atteint les gains de productivité de 20% prévus, mais selon Air France, les pilotes n'en ont réalisé que 13%.

Le TGI de Bobigny qui rendra son jugement le 3 juillet, peut soit se déclarer incompétent, soit donner raison à Air France, soit ne pas suivre la demande de la compagnie, ce qui donnerait le signal d’une nouvelle période de négociation pendant laquelle les pertes de la compagnie augmenteront un peu plus.

T.V.

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