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Transport

aérien - Swiss compte sur son Bombardier pour gagner des parts de marché


Publié le : 18.06.2015 I Dernière Mise à jour : 18.06.2015
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I Crédit photo Harry Hohmeister, CEO de Swiss, recevra son premier Bombardier CS100 au début de l'année 2016. ©JFB

La compagnie a acheté de nouveaux avions Bombardier CS 100 qui doivent lui permettre de partir à la conquête de l'Europe.

Présenté au salon du Bourget, le Bombardier CS 100, vient de faire un détour ce jour, à Zurich, pour être présenté au siège de Swiss, sa compagnie de lancement, avant de rentrer à Montréal. Il doit permettre à la compagnie helvète d’accompagner sa croissance et ses prises de part de marché sur le continent européen.

Assistée par le groupe Lufthansa, Swiss a investi 2 milliards de dollars pour une commande de 30 appareils canadiens. Une première tranche de 10 livraisons interviendra durant le premier semestre de l’année prochaine. Elle concernera le modèle CS 100 de 125 sièges. Une deuxième tranche, également d’une dizaine d’unités, suivra l’année suivante. Il s’agira du modèle CS 300, de 145 sièges. La troisième tranche de 10 appareils se situera en 2018, mais le choix du modèle n’est pas encore défini à ce jour.

Avec un rayon d’action de 5 460 kilomètres, le constructeur annonce pour cet avion des émissions de dioxyde de carbone (Co2) en baisse de 20%, des émissions d’oxyde d’azote (NOx) de 50%... et une consommation de carburant moindre de 20%, par rapport aux appareils actuels. Le carnet de commande de Bombardier pour ce type d’appareils s’élève aujourd’hui à 600 appareils, dont 243 ventes.

Pour Swiss, il s’installera progressivement et prioritairement sur des routes aujourd’hui assurées par les Avro Rj 100, de 97 sièges. Au départ de Zurich, vers London-City, Florence, Dresde… mais aussi Genève-Nice, ou Zurich-Biarritz, Ajaccio ou Calvi. En 2018, au terme des livraisons de cette commande, l’âge moyen de la flotte de Swiss se situera à 9,2 ans, contre 16,4 ans, en 2015.

Un nouvel avion pour gagner des parts de marché

Plus de sièges et moins cher à l’exploitation, ce nouvel outil doit permettre à Swiss de gagner des parts de marché. Par exemple sur l’aéroport de Genève, sa part de marché n’est que de 15%, contre 42% pour Easyjet. Et, entre France et Suisse, elle ne figure pas sur le podium des compagnies aériennes.

La question stratégique qui, pour l’instant n’a pas de réponse, est de savoir si les coûts d’exploitation fournis par les avancées technologiques seront répercutés sur les prix des billets.

Jean-François Bélanger, à Zürich

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