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Grèce : l'Ectaa exige des décisions rapides sur la TVA touristique


Publié le : 17.06.2015 I Dernière Mise à jour : 02.01.2018
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I Crédit photo La TVA appliquée dans les îles de la mer Egée (ici, Santorin), est actuellement débattue en Grèce. ©DR

L'association européenne des tour-opérateurs s'inquiète de l'incertitude sur les prix à cause des négociations en cours entre Bruxelles, le FMI et l'Etat grec.

Pour les tour-opérateurs européens qui vendent la Grèce, l'incertitude a assez duré : sous la bannière de l'Ectaa, leur association, ils tapent du poing sur la table en exigeant des décisions rapides sur la TVA touristique.

Celle-ci fait partie des points de négociations entre la Grèce, ses créanciers, le FMI et Bruxelles, notamment dans les îles de la mer Egée. Dans ces îles, la TVA sur les hôtels s’élevait jusqu’à présent à 5%, contre 6,5% sur le continent grec, la TVA sur les restaurants n’était que de 9%, contre 13% dans le reste du pays. Plusieurs options sont à l'étude désormais : soit une unification de la TVA à 15% dans tout le pays sur tous les produits (sauf les médicaments, les journaux et la nourriture), soit l’augmentation de la TVA dans les îles de la mer Egée afin d’uniformiser les taux avec ceux du continent.

Un impact à long terme sur le tourisme

"En l'absence de décision sur cette TVA, les TO étrangers, les TO grecs, les agents de voyages et les hôteliers ne sont pas en mesure de signer leurs contrats pour l'année 2016, regrette l'Ectaa dans un communiqué : cela pourrait avoir un impact à long terme sur le tourisme en Grèce", alors que l'industrie contribue à 20% du PIB national ainsi qu'à 20% de l'emploi. S'ils évoquent 2016, les TO craignent aussi bien sûr que des décisions sur la TVA, communiquées en plein début de haute saison estivale 2015, ne vienne freiner les ventes de dernière minute.

"S'il devait avoir un changement de TVA touristique, il faudrait que l'on soit prévenu suffisamment à l'avance pour s'organiser, et prévoir les prix en fonction, demande l'Ectaa. Une hausse éventuelle devrait être mise en place graduellement, car une hausse drastique ne pourrait pas être absorbée et découragerait les voyageurs", estime l'association.

L'inquiétude relayée ce jour par les tour-opérateurs européens avait déjà été soulevée par la Confédération du tourisme grec début mai.

C.R.

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