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Distribution

Voyage d'affaires : ce que la norme NDC peut changer


Publié le : 17.06.2015 I Dernière Mise à jour : 17.06.2015
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I Crédit photo De gauche à droite: Yanik Hoyles (Iata), Carole Poillerat (GBTA), Alexandre Jorre (Amadeus) et Sébastien Marchon (American Express), hier soir. ©CC

La GBTA a organisé une table ronde sur la norme de distribution de Iata, et son impact sur les acteurs du voyage d'affaires.  

A l'initiative de la Global Business Travel Association, qui regroupe 168 membres en France autour du voyage d'affaires, une table ronde a été organisée hier sur la norme NDC (New Distribution Capability) de Iata, et son impact sur le secteur.

Yanik Hoyles, responsable du programme NDC, a tenu à rappeler l'origine de la création de cette nouvelle norme en 2012, en test auprès de 24 compagnies aériennes à ce jour. "La technologie des GDS n'a pas évolué au même rythme que les sites internet. Une compagnie qui a un nouveau produit ou tarif à mettre en avant le fait vite sur son site BtoC, mais cela met plus de temps sur le canal indirect des GDS, à cause de leur "plomberie" assez ancienne".

Il présente la norme NDC comme une norme technologique en langage XML, qui facilite l'échange des données. "Nous apportons le même contenu aux agences que sur les sites BtoC des compagnies", assure-t-il. Pour les compagnies, cette norme est censée représenter des opportunités de revenus supplémentaires, via les services ancillaires qui y sont tous affichés, ce qui n'est pas le cas dans les GDS.

Une situation que confirme Evelyne Faure, directrice de la compagnie low-cost Flybe : "Notre offre n'est pas entièrement répercutée dans les GDS ni dans les outils de réservation en ligne", regrette-t-elle.

Eviter le manque de transparence tarifaire

Alexandre Jorre, directeur marketing d'Amadeus, rétorque : "Nous utilisons le langage XML avec les compagnies low-cost depuis 2007, notamment avec EasyJet". Et de préciser que le GDS n'est pas aussi en retard que ça : "Nous avons une connectivité NDC avec United Airlines depuis août 2014, et nous menons une opération pilote avec Qatar Airways en ce moment".

Selon lui, l'enjeu de la norme NDC est de permettre l'encadrement de la politique voyages des entreprises, l'identification et la réconciliation des dépenses. "Ce sera plus complexe à faire que maintenant", prédit-il. Sans compter l'effet pervers de la segmentation des tarifs suivant le profil du voyageur : "la compagnie devra fixer un degré de personnalisation envers le voyageur d'entreprise, pour éviter un manque de transparence tarifaire".

Pour Yanik Hoyles, la NDC devrait faciliter le contrôle des frais ancillaires, quitte à les intégrer dans les négociations tarifaires avec les compagnies, et le contrôle de l'open booking.

"D'ici 2017, nous aurons plus de visibilité sur l'utilisation de cette norme de distribution, qui n'est pas obligatoire, mais qui demande des investissements. Si elle ne dégage pas de valeur, cela ne marchera pas", conclut-il, lucidement.

Catalina Cueto

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