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Au Maroc, le marché français est à la peine


Publié le : 15.06.2015 I Dernière Mise à jour : 02.01.2018
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I Crédit photo Le ministre du Tourisme marocain, Lahcen Haddad, revoit les objectifs de sa destination à la baisse pour l'année 2015. ©C.R.

Confrontés à une conjonction d’événements défavorables, les responsables du tourisme marocain révisent à la baisse leurs objectifs.

En 2014, malgré un dernier trimestre difficile, les arrivées touristiques au Maroc avaient progressé de 2,5% pour s’établir à 10,3 millions. Pour 2015, la croissance s’annonce en retrait.

"Compte tenu de la conjoncture, nous avons révisé à la baisse nos objectifs, a indiqué le ministre du Tourisme, Lahcen Haddad, le 13 juin, en marge du Forum de la Confédération nationale du tourisme (CNT). Nous allons peut-être progresser de 1,5% alors que nous voulions atteindre une croissance de 8%." La baisse sur le marché français, le premier marché du Maroc, impacte notamment les résultats.

Alors que ce dernier avait enregistré une progression de 2% en 2014, les statistiques montrent une chute de 8% en cumul à fin avril (-4% à fin mai, selon les estimations). "Or, quand la France éternue, nous on s’enrhume ici", a fait remarquer le ministre du Tourisme lors du Forum. Mais si le tourisme marocain travaille plus que jamais à la diversification des marchés, qui a d’ailleurs permis de limiter la baisse globale des arrivées à 1,5% de janvier à avril (-9% pour les nuitées), "le marché français continuera à être important", a souligné le ministre du Tourisme.

"Repenser le business model"

Au-delà de la conjoncture, les acteurs du secteur ont mis en exergue la nécessité d’une "refonte stratégique" de la Vision 2020. Rappelant que "la toile de fond générale" est malgré tout "à l’optimisme", Samir Sahraoui, président de la commission stratégie-investissement de la CNT, a pointé du doigt les nécessités de "repenser le business model balnéaire", un travail en cours, comme l’a rappelé le ministre du Tourisme, et de "ranimer" et "rebrander" le "fonds de commerce touristique historique" : les villes impériales et le "Sud classique, en perte de vitesse depuis 2000".

Surtout, la commission a recommandé d’opter pour une vision qualitative. "Nous constatons aujourd’hui que nos recettes stagnent, voire reculent", a indiqué Samir Sahraoui, faisant notamment allusion aux premiers résultats de 2015 (-5,3% en cumulé de janvier à avril). "Or, l’objectif recette est l’objectif primordial", a-t-il conclu.

Anne-Claire Delorme, à Marrakech

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