Au cœur de la grève des pilotes de septembre dernier, la low cost du groupe Air France-KLM voit maintenant plus clair dans son avenir et avance ses pions pour asseoir sa position.
"France Soleil 123, bonjour. Autorisé atterrissage piste 26." Cet indicatif radio retentit souvent sur les ondes du contrôle aérien d’Orly.
C’est celui de Transavia, Soleil étant inspiré du nom de projet de la low cost du groupe Air France-KLM. Mais le vol 123 n’est pas anodin. Il vient de Seattle, des usines Boeing sur la côte ouest américaine. À sept reprises, ce printemps, des Boeing B737-800 arrivent à Paris pour renforcer la flotte des quatorze avions de Transavia France. La compagnie deviendra ainsi la première low cost à Orly, avec 21 appareils.
"Nous visons une croissance de 30% cette année, après 20 % en 2014 et également 20 % en 2013", annonce Antoine Pussiau, Pdg de Transavia France, 59 ans, qui a exercé auparavant à peu près tous les métiers au sein du groupe Air France-KLM...
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