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Distribution

Commerce : quand le coopératif répond au collaboratif


Publié le : 02.06.2015 I Dernière Mise à jour : 02.06.2015
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I Crédit photo La table ronde, ce matin, organisée par la Fédération du commerce coopératif et associé, avec Antonin Léonard (OuiShare), Edouard Roux de Lusignan (Selectour Afat) et Jean-Louis Bancel (Crédit Coopératif). ©CC

La Fédération du commerce coopératif et associé a organisé des Rencontres sur le thème de l'économie collaborative.

Les Rencontres du commerce coopératif et associé se sont déroulées ce matin à Paris sur le thème de l'économie collaborative. Une façon de rappeler que le système coopératif présente des similitudes avec le collaboratif, en voulant désenclaver et fédérer une communauté de clients ou d'adhérents. 

"Mais, souligne Antonin Leonard, cofondateur de OuiShare (un club de réflexion sur l'économie collaborative, ndlr), les structures des grands acteurs du collaboratif sont très capitalistes, très loin du modèle coopératif."

Deux tables rondes ont fait intervenir des professionnels du tourisme. Pour Olivier Cohn, directeur général de Best Western France, "la création de valeur s'est déplacée vers ceux qui maîtrisent la technologie, reconnaît-il. Depuis un an, pour répondre à la concurrence des sites d'hébergement CtoC, nous avons déployé une plate-forme technologique, qui présente les services des hôtels et les activités à faire dans les environs, avec plein d'informations pratiques".

Il poursuit : "C'est notre façon de remplacer le concierge des hôtels de luxe. Nous voulons récupérer cette notion de service, et ne plus la laisser au distributeur".

Créer une communauté de clients

A la question "Faut-il encadrer les pratiques d'Airbnb ?", il a répondu "Oui, lorsque des professionnels louent 80 appartements sur le site, sans respecter les règles d'hygiène notamment ; non, lorsqu'un particulier loue son appartement de temps en temps pour se payer des vacances".

Concernant la conduite de l'innovation en mode collaboratif, Edouard Roux de Lusignan, directeur e-commerce et marketing de Selectour Afat, défend le rôle des agences de voyages : "Avec 1 200 points de vente, nous pouvons créer une communauté de clients qui parlent avec nos 4 000 conseillers, qui laissent des avis sur le site du réseau". Et de préciser : "En un an, les demandes de rappels ou de rendez-vous avec des vendeurs spécialistes ont augmenté de 300%".

Quant à nouer des partenariats avec des acteurs du collaboratif, le réseau y réfléchit. "La clientèle affaires peut être intéressée par des hébergements personnalisés, ou des locations d'appartements pour des longues missions, note-t-il. Il suffit de trouver une solution technologique pour les flux de réservations, et une couverture juridique", estime-t-il.

Catalina Cueto

 

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