Aucun avion n’a décollé ou atterri aujourd'hui à la suite d’une coupure de courant au centre de contrôle de Bruxelles.
Une coupure de courant ce matin au centre de contrôle de la circulation aérienne nationale Belgocontrol situé près de l’aéroport de Bruxelles a provoqué une paralysie du transport aérien, du moins celui volant à une altitude inférieure à 24 500 pieds (8 100 mètres) dans l'espace aérien belge.
Il s’agit donc du trafic décollant ou atterrissant à Bruxelles, mais aussi à Liège, Anvers et à Charleroi. Le trafic de transit en haute altitude, géré par Eurocontrol à Maastricht, n’a pas été touché. Plusieurs avions ont été redirigés de la Belgique vers Lille, Paris, Amsterdam et Francfort.
"La circulation aérienne qui se trouvait déjà dans l'environnement immédiat de l'aéroport de Bruxelles a pu atterrir. Nous sommes ensuite passés à une situation de clear of the sky (dégagement du ciel)", explique Dominique Dehaene, porte-parole de Belgocontrol.
La perturbation qui devait durer jusqu’à 14 heures, a été ensuite annoncée jusqu’à 17h30. Les passagers étaient pris en charge dans les aéroports. Une quarantaine d'avions devant se poser à Bruxelles ont déjà dû être déviés vers des aéroports de pays voisins, a indiqué à l'AFP une porte-parole de l'aéroport de Bruxelles à la mi-journée.
Le site internet de l'aéroport de Bruxelles indique que le trafic reprend graduellement depuis 14h, mais à 16h30, de nombreux vols prévus à l'atterrisage dans cette tranche horaire étaient encore annulés, comme indiqué sur le programme de vols de l'aéroport.
Cette panne laisse perplexe. En effet, les centres de contrôle de la navigation aérienne ainsi que les aéroports sont souvent alimentés en double source électrique. De plus, des générateurs diesel de secours, testés tous les jours, doivent démarrer automatiquement en quelques secondes dès que le réseau électrique principal fait défaut.
T.V.