Menu
S'identifier
E-tourisme

- Recrutement : pourquoi Capitaine Train participe au programme #ReviensLéon


Publié le : 27.05.2015 I Dernière Mise à jour : 27.05.2015
Image
I Crédit photo

Un collectif de 10 startups françaises, dont Capitaine Train et Blablacar, lance une plateforme de recrutement online internationale, sous le slogan : "Reviens Léon, on innove à la maison".

"Reviens Léon, j'ai les mêmes à la maison!". C'est cet ancien slogan d'une pub télé pour des raviolis (voir le spot en fin d'article) qui a inspiré le collectif de 10 grandes start-ups françaises dont, dans l'environnement des transports et du voyage, Blablacar et Capitaine Train.

Créé à l'initiative de Frédéric Mazzella, le président-fondateur de Blablacar, #ReviensLéon se présente comme le "programme de recrutement et d'attractivité internationale des start-ups et scale-ups françaises en hypercroissance, à la recherche de profils expérimentés à l'international".

Soutenu par la French Tech, France Digitale et SmartRecruiters, le programme a aussi reçu les encouragements de la ministre du Numérique, Axelle Lemaire, qui est intervenue à la conférence de presse de lancement ce matin.

Des défis aussi intéressants que dans la Silicon Valley

Objectif du programme : attirer l'attention des profils expérimentés de Français expatriés, agés de 30 à 45 ans, susceptibles d'être recrutés par ces entreprises en fort développement, comme l'explique à Tour Hebdo Jean-Daniel Guyot, le président et cofondateur de Capitaine Train : "nous voulons montrer qu'en France il existe des défis aussi intéressants que dans la Silicon Valley, avec des start-ups qui explosent. #ReviensLéon propose de leur simplifier la tache dans leurs démarches à tous points de vue, l'école des enfants, la fiscalité, le logement...".

Le jeune dirigeant, qui a lui même effectué une partie de ses études au Canada, précise qu'il ne s'agit pas de faire du franco-français, mais d'intégrer la France et sa capacité d'innovation dans le parcours international des talents français, en se rappelant à leur bon souvenir, qu'ils soient expatriés en Californie, à New York ou Shanghai. "Certains n'ont pas forcément envie de finir leurs jours sur place et aimeraient une double culture pour leurs enfants" constate notamment le fondateur de Capitaine Train.

"Ce qui a fondamentalement changé en France ces dernières années, c'est le regain d'ambition. Il n'y a plus ce complexe d'infériorité sur les sujets numériques, grâce au succès des Criteo, Blablacar ou Showroomprivé. C'est juste que cela prend du temps de créer l'écosystème, en attirant les investisseurs et en acquérant l'expérience nécessaire"
poursuit Jean-Daniel Guyot.

#ReviensLéon fait déjà du bruit dans la twittosphère

Capitaine Train est confronté aux mêmes défis que ses confrères de #ReviensLéon, alors que l'entreprise prévoit de passer de 30 à 60 employés cette année, et même à 90 en 2016, et que le volume d'affaires visé en 2015 est de 75 M€ contre 30 M€ l'an dernier.

Le distributeur online de billets de train peine parfois à recruter, et recherche tous types de profils, du développeur aux profils marketing et support clients, parmi lesquels des jeunes inexpérimentés mais surtout des responsables immédiatement opérationnels.

Représentative d'un nouveau dynamisme entreprenarial français dans le domaine du numérique, l'initiative #ReviensLéon reçoit depuis ce matin un écho favorable dans la sphère digitale. Les pouvoirs publics s'en emparent aussi, à l'instar d'Emmanuel Macron qui a salué le programme dans un tweet ce matin.

Quant au public directement visé par #ReviensLéon, ces Français qui ont grandi dans les années 80, font une brillante carrière dans le digital et vivent hors de France, il se manifeste d'ores et déjà dans la twittosphère.

Les dirigeants des 10 entreprises fondatrices du programme ont résumé l'esprit de leur démarche dans une tribune commune parue hier dans Le Monde, et décrivent un "souffle créatif inédit."

"On peut faire la même chose et offrir le même niveau de responsabilités que dans la Silicon Valley, souligne Jean-Daniel Guyot, il n'y a aucune raison de se fixer des barrières mentales". Une sorte de "Yes we can" à la française...

Virginie Dennemont

Vidéo "Reviens Léon, j'ai les mêmes à la maison" :

Div qui contient le message d'alerte

Se connecter

Identifiez-vous

Champ obligatoire Mot de passe obligatoire

Mot de passe oublié

Déjà abonné ? Créez vos identifiants

Vous êtes abonné, mais vous n'avez pas vos identifiants pour le site ? Remplissez les informations et un courriel vous sera envoyé.

Div qui contient le message d'alerte

Envoyer l'article par mail

Mauvais format Mauvais format

captcha
Recopiez ci-dessous le texte apparaissant dans l'image
Mauvais format

Div qui contient le message d'alerte

Contacter la rédaction

Mauvais format Texte obligatoire

Nombre de caractères restant à saisir :

captcha
Recopiez ci-dessous le texte apparaissant dans l'image
Mauvais format