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Transport

Air France : Alexandre de Juniac reconduit lors de l'assemblée générale


Publié le : 21.05.2015 I Dernière Mise à jour : 21.05.2015
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I Crédit photo Alexandre de Juniac est reconduit à la tête d'Air France, tandis que l'Etat renforce sa participation avec 17,6% du capital. ©DR

L’Etat a légèrement augmenté sa participation pour obtenir des droits de vote double.

Air France-KLM réunissait aujourd’hui ses actionnaires en assemblée générale au Carrousel du Louvre. Parmi les enjeux de cette réunion, le renouvellement du mandat du Pdg, Alexandre de Juniac. Le conseil d’administration lui avait déjà renouvelé sa confiance début mars.

Lors de la résolution, Alexandre de Juniac obtient 94% de votes favorables. Un score que peuvent revendiquer peu de patrons du CAC40. Dans les mêmes circonstances, Jean-Cyril Spinetta avait totalisé 87% de suffrages. Les actionnaires – d’Etat, boursiers et particuliers – ont donc ainsi validé la politique du Pdg concernant le plan Transform 2015, l’attitude ferme vis-à-vis de la grève des pilotes et le plan Perform 2020 en cours de gestation.

L'Etat monte de 15,9% à 17,6% du capital d'Air France

La réduction des coûts pour améliorer la compétitivité est de 1,5% par an, soit 4% d’ici à 2017. "C’est le strict minimum", souligne le Pdg. "Chacun des 95 000 salariés du groupe a reçu un barème indiquant sa position dans un benchmark mondial. Puis des boîtes à idées – 20 000 reçues – ont été ouvertes. Puis devront être traduites dans les accords sociaux les améliorations. Calendrier de ces négociations, du 1er janvier au 30 juin chez KLM. De début mai jusqu’à l’automne à Air France. Nous demandons au système aérien, pouvoirs publics, aéroports et autorités européennes, de collaborer", a conclu Alexandre de Juniac.

Autre enjeu, le renforcement de l’Etat français au capital de la compagnie se traduit par une montée de 15,9% à 17,6%. L’opération coûtera au final jusqu’à 46 millions d’euros au contribuable. Cela permettra alors à l’Etat de soutenir en assemblée l’adoption de droits de vote doubles. Ce qui a été acté par le vote des actionnaires.

Ce nouveau dispositif prévu par la loi Florange renforce l’actionnariat de long terme dans les entreprises. Elle donne aux actionnaires détenant leurs titres depuis au moins deux ans un droit de vote double, ce qui pèse sur les décisions stratégiques. Mais c’est mal vu par les partenaires étrangers, Nissan chez Renault ou KLM chez Air France.

Thierry Vigoureux

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