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En direct d'Indaba : les TO s'inquiètent des nouvelles formalités


Publié le : 12.05.2015 I Dernière Mise à jour : 02.01.2018
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A partir du 1er juin, les nouvelles formalités coûteront 100 € par enfant. ©DR I Crédit photo

La mise en place au 1er juin, comme prévu, de nouvelles contraintes concernant les enfants pourrait bousculer les réservations de ces derniers mois pour l'Afrique du Sud.

Jusqu’à hier soir 20 heures, les acheteurs présents à la 35e édition d’Indaba, le plus grand salon du tourisme du continent panafricain, ont enchaîné les rendez-vous auprès des responsables de lodges, parcs naturels et réceptifs venus d’une vingtaine de pays d’Afrique présenter leurs dernières nouveautés. Notamment à la quinzaine de représentants des TO français invités à la manifestation.

Mais si ces derniers repartent plein de nouveaux projets en tête, ils n’ont pu être rassurés sur les nouvelles procédures d’entrée en Afrique du Sud. Le pays de Mandela envisage en effet pour lutter contre le trafic d’enfants en Afrique d’exiger pour tous les mineurs arrivant à ses frontières un acte de naissance traduit en anglais par un traducteur assermenté. Les autorisations parentales nécessaires aux enfants voyageant sans leurs parents doivent aussi être traduites et certifiés. 

Après deux reports de mise en application en 2014, la loi devrait s’appliquer au 1er juin 2015. Ce qui inquiète les professionnels français. "L’Afrique du Sud est l’une des rares destinations panafricaines que l’on peut visiter en famille et cette mesure impose un surcoût d’au moins 100 € par enfant, ce qui dissuadera la majorité des parents. Sans parler des longues démarches pour obtenir ces documents" déplorent Sophie Aubriet, directrice long-courrier chez Rev’Vacances et Maéva Fraslin, chef de produit Afrique de l’Est chez Meltour.

Pétition signée par les TO français

Les professionnels français sont d’ailleurs arrivés à Durban avec une pétition signée par l’ensemble des TO de l’Hexagone et le Seto. Les TO américains et allemands en ont fait de même.

Thulani Nzima, le directeur de South African Tourisme leur a expliqué que la décision ne dépendait ni de lui ni de son ministère et qu’à 20 jours de l’entrée en vigueur de cette législation, il n’avait lui même aucune information sur son possible report. "Les pétitions et les courriers adressés par les professionnels étrangers nous aideront peut-être à faire comprendre à notre gouvernement l’impact négatif qu’aura cette législation sur le tourisme." Même si, tempérait-il, la proportion de touristes arrivant de l’Hexagone avec des enfants reste faible (moins de 10% des entrées).

Le pays n’a pas encore publié ses derniers chiffres pour 2014. Selon Thulani Nzima il comptabilisait  9,6 millions de touristes étrangers en 2014,  dont 40% en provenance de l’Europe, parmi lesquels plus de 130 000 français. Sur les 4 mois premiers mois de 2014, le marché hexagonal aurait même progressé de 17%, enregistrant la plus spectaculaire progression européenne.

Eliane Cognet, à Durban

LIRE NOTRE DOSSIER - Formalités : ce qui change en 2015

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