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Transport

maritime - SNCM : retour à la case départ pour la reprise de la compagnie ?


Publié le : 23.04.2015 I Dernière Mise à jour : 23.04.2015
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La SNCM a été placée en redressement judiciaire le 28 novembre 2014. ©DR I Crédit photo

La compagnie devrait voir sa période de redressement judiciaire prolongée cet été à la suite de la demande d’un nouvel appel d'offres pour trouver un repreneur.

Nouveau rebondissement dans le feuilleton de la SNCM. Brice Robin, le procureur de la République, a demandé hier au tribunal de commerce de Marseille de prolonger la période de redressement judiciaire afin d’organiser un nouvel appel d’offres pour trouver le repreneur de la compagnie. La décision du tribunal sera rendue d'ici quinze jours. Les trois offres qui devaient être étudiées ont en effet été considérées comme insuffisantes sur plusieurs points, ce qui avait déjà été souligné par les administrateurs judiciaires comme les syndicats de la compagnie maritime.

Les administrateurs ont d’abord soulevé la faible "surface financière" des trois repreneurs en course : l’entrepreneur Patrick Rocca, l’ancien directeur du port de Marseille Christian Garin et la compagnie Baja Ferries, dirigée par Daniel Berrebi. Certains projets prévoyaient la vente de navires pour se financer ou, pour celui de Baja Ferries, l’adoption d’un pavillon communautaire mois contraignant socialement.

Ils soulignent ensuite l’insuffisance des actionnaires sur le volet social, qui peut entraîner l’annulation du plan social d’entreprise. Les syndicats s’inquiètent en effet du faible nombre de salariés repris, avec 500 CDI sur 1 500 actuellement pour le premier projet, et de 700 à 800 personnes pour les deux autres.

L’épée de Damoclès des 400 M€ d’aides publiques toujours présente


Les repreneurs demandent en outre "des conditions suspensives majeures", soulignent les administrateurs judiciaires, comme le maintient de la délégation de service publique (DSP) pour la desserte de la Corse depuis le continent et la préalable résolution de la question des 400 M€ d’aides publiques dont Bruxelles exige le remboursement.


Enfin, les prix de cession proposés ont été considérés comme insuffisants : 3 M€ pour Patrick Rocca, 5 M€ pour Baja Ferries et 12,25 M€ pour Christian Garin. Face à ces éléments, les élus du comité d’entreprise de la SNCM avaient déjà émis un avis défavorable mardi 21 avril sur les trois offres. 



En attendant l’étude des futurs dossiers de reprise en septembre prochain, la SNCM va donc passer la haute saison touristique en redressement judiciaire. "Pour l'instant, nous avons des réservations", a souligné Olivier Diehl hier à la sortie du tribunal de commerce, le président de la compagnie maritime se voulant rassurant. Il attend désormais comme les 1 500 autres employés de la SNCM la décision du tribunal.

S.J. (avec AFP)

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