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Le gouvernement fait la pub des colonies de vacances


Publié le : 20.04.2015 I Dernière Mise à jour : 20.04.2015
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I Crédit photo Le taux de départ des 5-19 ans en séjour collectif a baissé de moitié depuis 1995, à 7,5% ©DR

Le ministre de la Jeunesse et des Sports annonce une campagne de communication pour inciter les familles à inscrire leurs enfants en colonies de vacances.

"En colo, j'ai confiance". Face à l'"effondrement" de la fréquentation des colonies de vacances, le gouvernement lance lundi une campagne de communication pour inciter les familles à inscrire leurs enfants, se voulant rassurant sur la sécurité et la qualité de l'encadrement.

"La baisse est régulière depuis 20 ans, attristante et je l'espère enrayable. C'est notre objectif", affirme lundi au Parisien le ministre de la Jeunesse, Patrick Kanner, avant de lancer officiellement la campagne "#Instantcolo" par un déplacement en Ille-et-Vilaine.

L'opération de communication, destinée à séduire et rassurer les parents, avait été préconisée par une mission parlementaire qui, en 2013, constatait un "effondrement" de la fréquentation des colonies de vacances depuis le "pic" atteint en 1995.

Au moment de cet âge d'or, le taux de départs des 5-19 ans en séjours collectifs de vacances de plus de cinq nuits atteignait 14%. En 2011, il avait quasiment diminué de moitié, à 7,5%.

Trop chères pour les classes moyennes, les colonies de vacances?

En cause, selon les parlementaires : des coûts variant de 400 à 600 euros par enfant en moyenne par semaine, "devenus trop chers pour les classes moyennes".

Pour redonner "un nouveau souffle" à cette "expérience d'émancipation que rien ne remplace", le gouvernement lance une campagne spécifique, à l'aide d'affiches ("En colo, j'ai confiance", "En colo, je m'amuse!") et d'un document pédagogique "14 questions clés" à destination des parents.

"Il faut redonner envie et confiance aux familles", plaide auprès du Parisien M. Kanner, selon qui les "colos" ont attiré plus de 1,3 million d'enfants et de jeunes en 2014, contre 1,5 million il y a cinq ans.

"Je sais pour cela pouvoir compter sur le professionnalisme incontestable des organisateurs et des animateurs", ajoute le ministre dans un communiqué de presse, en ajoutant que "les contrôles de la qualité des accueils et des activités sont nombreux et rigoureux".

Avec AFP

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