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Transport

aérien - Air Astana en quête de partenaires pour muscler son réseau international


Publié le : 17.04.2015 I Dernière Mise à jour : 17.04.2015
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I Crédit photo Destination Affaires, Astana est une ville qui monte notamment à cause des gisements de pétrole trouvés au Kazakhstan. ©DR

La compagnie kazakhe vient d’ouvrir une ligne Astana-Paris trois fois par semaine.

Atypique est la nouvelle destination ouverte au début de ce mois au départ de Roissy-CDG : Astana, capitale du Kazakhstan.

Desservie par la compagnie nationale Air Astana, la ville pousse comme un champignon à la mode Dubaï, au milieu de nulle part - si ce n’est deux millions de km2 de steppes (le Kazakhstan, septième état du monde en superficie) habité par moins de vingt millions d’habitants.

Précisons toutefois que le Kazakhstan a du pétrole, beaucoup de pétrole dont le gisement découvert en mer Caspienne s’est avéré être le plus grand au monde découvert depuis trente ans. L’argent ne manque pas, notamment pour acheter des avions.

Née en 2002, la compagnie aérienne, également atypique, résulte d’un partenariat entre l’état kazakhstan et l’avionneur britannique BAE Systems. Et ce mariage entre l’administratif et un industriel est réussi, car le bébé gagne de l’argent et grandit bien. Trente avions aujourd’hui, 4300 salariés, 60 destinations sont les chiffres clés d’Air Astana qui a d’abord ouvert les dessertes de l’Asie centrale, de la Russie et de la Chine. Le patron, le britannique Peter Foster, est un transfuge de Cathay Pacific.

Paris-Astana trois fois par semaine

Après Londres et Francfort, c’est donc au tour de Paris d’être desservie, trois fois par semaine (mercredi, vendredi et dimanche) en sept heures de vol. Le Boeing 757-200, outre une classe affaires avec siège inclinable à 170°, offre une classe intermédiaire Economy Sleeper qui permet de bénéficier des trois sièges d’une rangée recouvert d’un matelas et d’une couette. Douze places sont dédiées à cette classe vendue 1500 euros l’aller et retour contre 3000 euros pour la business et 600 euros pour la classe économique classique. A Roissy-CDG 1, le salon utilisé par les passagers de la classe affaires est celui de Star Alliance.

En vue de l’exposition universelle prévue en 2017 à Astana, la compagnie prévoit de rejoindre une alliance aérienne. Il est vraisemblable que ce sera l’alliance de la partenaire américaine choisie lors de l’ouverture de la desserte de New York, à savoir Star Alliance avec United, SkyTeam avec Delta ou Oneworld avec American.

En attendant, Air Astana s’efforce de négocier avec Air France des code shares. Avec un réseau unique en Asie centrale, plusieurs destinations (à forte consonance pétrolière) sont desservies uniquement par Air Astana et on sait qu’Air France veut redorer son Petroleum Club.

T.V.

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