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Economie

Défaillances : 35 entreprises du tourisme en difficulté au premier trimestre


Publié le : 16.04.2015 I Dernière Mise à jour : 16.04.2015
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I Crédit photo Dans le secteur du tourisme, trois quarts des procédures collectives se sont soldées par des liquidations immédiates, au premier trimestre 2015. ©DR

Le palmarès Altares révèle 18 000 défaillances d'entreprises, tous secteurs confondus, en augmentation de 7,6% par rapport au premier trimestre 2014.

Le palmarès Altares sur les défaillances d'entreprises pour le premier trimestre 2015 révèle une forte augmentation de procédures collectives. Elles ont dépassé le seuil des 18 000, en progression de 7,6% par rapport au premier trimestre de 2014. Le nombre d'emplois menacés est de 66 000, au plus haut depuis 2009.

Tous secteurs confondus, les procédures (sauvegardes, redressements ou liquidations) bondissent de 47% chez les microemployeurs de un ou deux salariés, et de 26% chez les PME de 20 à 49 salariés. Pour les TPE, le premier emploi est une charge financière que beaucoup d'entrepreneurs en panne d'activité semblent ne plus pouvoir assumer, indique le rapport.

"Les PME en dessous de 50 salariés ont encore une activité irrégulière et insuffisante, ajoute Thierry Millon, directeur des études chez Altares. Conséquence, 800 PME de 10 à 19 salariés et 350 de 20 à 49 ont déposé le bilan au premier trimestre."

10 défaillances de plus que l'an dernier

Le secteur du tourisme n'échappe pas à ce phénomène. Altares dénombre 33 procédures pour les agences et 2 pour les voyagistes, soit 35 au premier trimestre. A titre de comparaison, le premier trimestre de 2014 avait enregistré 25 défaillances (22 agences, 3 voyagistes), soit dix de moins. Pour toute l'année 2014, 90 entreprises étaient tombées (76 agences, 14 voyagistes).

Les trois plus importantes sont les TO Euroservices Voyages (Donatello) et Terre Entière, et l'agence réceptive Ceit Travelscope. "Huit sur dix sont des structures de moins de 5 salariés, souligne Thierry Milon. Ce sont des structures plutôt anciennes puisque les trois quarts ont été créées il y a plus de dix ans."

Selon lui, plus de la moitié n'ont pas publié de bilan au mieux depuis 2012, et la plupart des comptes de 2013 ou de 2014 disponibles font ressortir des pertes. Les trois quarts présentaient des retards règlements fournisseurs. "Dans ces conditions, il est difficile pour le tribunal d'envisager une poursuite d'activité, et 75% des procédures ont été des liquidations immédiates", conclut-il.

Catalina Cueto

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